Il parlait avant tout des Etats-Unis, évoquant sur CNBC l’instabilité des emplois liés à la « gig economy » qui donne du travail à la tâche – on l’appelle en français l’économie des petits boulots. Hugues a clairement fait le lien avec les progrès de la robotisation et de l’automatisation.
En même temps il se fait le promoteur du revenu universel, affirmant qu’il faut taxer davantage les riches afin d’assurer à chaque citoyen américain gagnant moins de 50.000 dollars par an de son travail, un revenu minimum de 500 dollars par mois. « Tant que vous travaillez pour votre pays, votre pays prend soin de vous », a-t-il résumé.
C’est ainsi que l’on utilise et qu’on canalise le progrès technique pour réclamer de plus en plus de socialisme et de redistribution.