Grâce à un contrat douteux d’1$, l’ancienne patronne communiste de l’UNESCO, Irina Bokova, obtient l’immunité – malgré les soupçons de corruption

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Les scandales potentiels s’amoncelaient sur la tête de celle qui fut pendant deux mandats successifs, jusqu’en novembre 2017, la patronne de l’UNESCO. Pour protéger les affaires et couvrir sa propre carrière internationale, la très communiste bulgare Irina Bokova s’est assurée d’un successeur compréhensif, en la personne de la socialiste française, Audrey Azoulay : grâce à un contrat symbolique de consultant pour le moins trouble, celle que certains appellent « la princesse rouge » continue sa mission « Objectifs Durables », à travers le globe, via conseils et conférences (lorgant même sur le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme).
 
Une immunité vraiment pas chère payée… alors que son nom, ainsi que celui de son mari, est cité dans plusieurs affaires de corruption.
 

Audrey Azoulay à la manœuvre (invitée du Bilderberg 2018) pour protéger Irina Bokova

 
Ce n’est ni plus ni moins qu’une immunité diplomatique qu’a accordé à Irina Bokova, le nouveau chef de l’agence « éducation » de l’ONU, Audrey Azoulay – elle-même membre du Parti socialiste. Grâce à ce fameux contrat à 1$, l’ex-patronne peut en effet continuer à bénéficier des « protections » accordées aux employés des organisations internationales, alors même que les allégations de corruption se renforcent.
 
On savait Irina Bokova parfaitement pénétrée des idéologies de globalisme, d’humanisme maçonnique et de socialisme soutenues par l’ONU : elle voulait « façonner les enfants en citoyens mondiaux responsables », comprenez acquis aux impératifs mondialistes (avec lesquels l’idéologie communisme sait fort bien s’allier).
 
Mais il est aussi très vite apparu (et TheNewAmerican l’a largement relayé) qu’elle traînait nombre d’accusations de corruption et de malversation. Mensonges sur son CV, cachotteries sur ses revenus (elle possède avec son mari un nombre étrange de propriétés de luxe à travers le monde)… elle a aidé à faire nommer des candidats non qualifiés à des postes supérieurs de l’ONU et aurait elle-même pioché dans l’argent public pour faire campagne pour le poste de secrétaire général de l’ONU tout en offrant des « récompenses » à ses partisans potentiels dont Obama et l’épouse de Xi Jinping…
 

Côté corruption, pour son mari Kalin Mitrev, c’est plutôt « la diplomatie du caviar »

 
Une affaire emblématique est celle du géant chimique russe PhosAgro, avec lequel Irina Bokova a fait un partenariat, avant de quitter son poste. Le 2 juin 2017, elle a prononcé au Forum de Davos un discours élogieux, louant « la créativité et l’innovation des jeunes scientifiques, guidés par les principes de la chimie verte »… Elle a également exprimé sa « gratitude spéciale » au patron de PhosAgro et au milliardaire russe controversé Andrey Gourev pour le « leadership qu’il apporte au renforcement de la coopération entre PhosAgro et l’UNESCO ».
 
Rien d’étonnant à ce qu’elle rejoigne illico, début 2018, le conseil d’administration de PhosAgro, avec, selon certaines sources onusiennes, une rémunération mirobolante (dont elle n’a jamais voulu faire état).
 
Son mari, Kalin Mitrev, a dernièrement été accusé de corruption dans le cadre d’un potentiel programme de blanchiment d’argent et d’achat d’influence appelé « laverie azerbaïdjanaise ». Agent communiste de longue date, il a rapidement rejoint les rangs de la bureaucratie internationale en travaillant à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement et y aurait perçu un demi-million de dollars américains en partie via des comptes bancaires suisses…
 
L’affaire a éclaté dans les médias européens en fin d’année dernière, mais Irina Bokova affirme n’être au courant de rien et menace, même, lorsqu’elle est questionnée sur le sujet.
 

« Le côté caché et obscur » de l’UNESCO – et des Nations unies

 
Avec la fin de son mandat en novembre dernier, arrivait la fin de l’immunité diplomatique d’Irina Bokova. Il fallait dénicher une perle rare qui, non seulement se taise, mais coopère. En janvier 2018, l’ancienne communiste bulgare signait avec Audrey Azoulay ce fameux contrat d’à peine 1 $ par an (TheNewAmerican s’en est procuré une copie), pour « conseiller la direction » – aucun des États membres de l’UNESCO n’a bien sûr été consulté.
 
Ce faisant, c’est tout le couple qui est protégé. Le contrat exempte même Bokova des taxes et de la déclaration fiscale qui pourrait révéler ce qu’elle touche de PhosAgro et d’autres sources…
 
Et personne de s’indigner ! Au grand dam de Matthew Lee, journaliste de gauche reconnu, qui fut licencié, il y a deux ans, en raison de ses reportages trop fouillés sur les corruptions internes à l’ONU. Les schémas de corruption établis à l’UNESCO par l’ancien « dictateur » général, se perpétuent dans la plus grande indifférence et/ou complicité générale.
 
Et on ne parle même pas des scandales d’abus sexuels qui ont frappé tout le système des Nations unies, y compris les plus hauts échelons de l’UNESCO en la personne du directeur général adjoint de l’UNESCO, Frank La Rue, du Guatemala (qui avait été nommé par Bokova). La pression politique a obtenu son évincement, mais tout le reste est au point mort : point trop d’enquêtes, surtout…
 

Les niveaux d’influence des communistes dans les instances onusiennes

 
La leçon majeure de cette histoire est que, d’une part, les communistes (et par-delà le communisme revu à la sauce mondialiste) conservent des niveaux d’influence massifs non seulement en Bulgarie, mais aussi à l’ONU et dans toutes les instances internationales. Et que d’autre part, personne ne cherche à éliminer la corruption ou les abus sexuels qui ont envahi le « club des dictateurs », à commencer par le secrétaire général de l’ONU, lui-même, Antonio Guterres (qui a dirigé l’Internationale Socialiste entre 1999 et 2005).
 
Le système mondialiste corrompu se protège – et ses communistes avec.
 

Clémentine Jallais