En décembre prochain, Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, présidera la Conférence internationale sur le climat qui se tiendra à Paris, le COP21. A six mois de cet événement, et à la veille d’une réunion organisée à Bonn pour le préparer, il confiait ses objectifs et revenait notamment sur la question de l’hostilité du Congrès américain, majoritairement républicain. Une leçon de « démocratie » moderne : Fabius propose de la contourner pour obtenir un accord.
Fabius cherche à contourner le refus du Congrès américain d’un accord sur le climat
Alors que le journaliste lui demandait ce que vaudrait la signature d’un Barack Obama avec un Congrès hostile à tout accord, le ministre français a répondu : « L’obtention d’un accord sans les États-Unis n’aurait pas grande signification. Il nous faut donc trouver une formule qui permette au président Obama d’engager son pays sans qu’il soit à la merci d’un refus du Congrès, dominé par les Républicains. Aux juristes de faire preuve d’inventivité ; mais ce problème n’est pas le plus compliqué de tous. »
Les membres du Congrès sont les représentants élus du peuple américain. Laurent Fabius demande donc, sans gêne, de tromper le peuple américain et de contourner le refus de ses représentants…
Devant les délégués pour le climat à l’ONU, Laurent Fabius appelle à un accord à tout prix au COP21
A Bonn, Laurent Fabius a insisté devant les délégués africains pour le climat au sein de l’ONU : « Nous connaissons les politiques aux Etats-Unis. Que nous le voulions ou non, cela passe par le Congrès et ils refuseront », a-t-il expliqué. Mais il a répété : « Nous devons trouver une formule qui soit valable pour tout le monde et valable pour les Etats-Unis sans passer par le Congrès ».
Si la politique climatique menée par l’ONU est contrée par le Congrès américain, c’est en raison de l’absence de données scientifiques prouvant la responsabilité humaine dans un soi-disant « réchauffement climatique ».
Les mesures montrent par ailleurs qu’il n’y a eu aucune augmentation des températures depuis maintenant 19 ans. Les raisons pour mettre en place des mesures extrêmement contraignantes pour les entreprises et dramatiques pour l’économie des pays occidentaux sont donc inexistantes.
Mais la nouvelle religion climatique ne souffre aucune contradiction, et certainement pas celle d’un peuple américain de plus en plus sceptique à mesure que certaines personnalités lui ouvrent les yeux sur la supercherie.
L’ONU va donc trouver un moyen de promouvoir sa politique climatique : contourner le peuple. Belle performance pour cette organisation qui prétend donner des leçons de démocratie au monde entier !