Les universitaires tendance arc-en-ciel qui s’appliquent à modifier l’histoire de la Grande-Bretagne refusent le mot anglo-saxon, qu’ils accusent de mythifier le peuplement de leur île. Mais les ennemis du Royaume-Uni continuent à l’utiliser sans complexe. Dmitri Medvedev, qui fut longtemps Premier ministre de Poutine, et qui le remplaça pendant l’interrègne qui l’obligeait, selon la Constitution russe, à quitter momentanément le Kremlin, vient de l’exhorter à en finir avec les Anglais. Celui qui est désormais vice-président du Conseil de sécurité de Russie a écrit à ses amis de Telegram (1,4 million) : « Notre fameuse skieuse Elena Vyalbe a suggéré de lancer une bombe sur Londres. C’est une bonne idée, bien sûr, mais nous devons régler le problème à la racine et couler immédiatement cette fichue île de chiens anglo-saxons. » Cette opinion est émise peu après le 72e anniversaire de Vladimir Poutine, qui n’aurait reçu à ce jour que deux messages de félicitations d’autres chefs d’Etat, Loukachenko du Bélarus et Pachinian d’Arménie. Nul ne sait exactement comment Medvedev manie l’ironie ou la menace.