« J’ai toujours eu de très bonnes relations avec Vladimir Poutine, mais quelque chose lui est arrivé. Il est devenu complètement FOU ! » (absolutely crazy)
C’est ce qu’a écrit sur son réseau Truth Social Donald Trump après les bombardements massifs russes sur l’Ukraine. Il est possible que le président Américain, adepte d’une diplomatie de transactions, ne comprenne pas que Poutine raisonne différemment, en fonction des objectifs géopolitiques russes. Et soit donc frustré que les négociations n’aient pas abouti après cent vingt jours de présidence. Le Kremlin a répondu que Poutine « assure la sécurité » de son pays. Ce n’est pas la première fois que Trump manifeste sa déception devant une stratégie russe qu’il juge dénuée de « raison ». En mars il s’était dit « très énervé » par le président russe, et en avril il lançait : « Vladimir Stop ». Ces cris de colère n’ont pour l’instant pas débouché sur grand-chose, en apparence du moins. Du Vietnam, Emmanuel Macron a recommandé à son collègue président d’en tirer les conséquences : « Le président Trump réalise enfin que Vladimir Poutine a menti lorsqu’il prétendait vouloir la paix. (…) Nous avons vu ces dernières heures, une fois encore, s’exprimer la colère de Donald Trump. Une forme d’impatience. Je souhaite simplement, maintenant, qu’elle se traduise en actes (…) dans une capacité des Etats-Unis d’Amérique, avec les Européens, à menacer d’un paquet de sanctions totalement différent et beaucoup plus massif, qui permette de dissuader la Russie et enfin d’arrêter le conflit. (…) Il en va de la crédibilité des Etats-Unis d’Amérique. »