Ce matin, une Cour d’appel américaine a rejeté les décisions d’un tribunal qui voulait interdire une loi d’Etat définissant le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme.
Le refus de reconnaître le « mariage » homosexuel est conforme à la Constitution
Elle a affirmé que les amendements constitutionnels votés par la population dans le Michigan, le Kentucky, l’Ohio et le Tenessee ne violaient pas la Constitution américaine et que les citoyens étaient libres de définir le mariage comme une institution entre un homme et une femme.
Cette cour a rappelé que les règles de la Cour Suprême conféraient aux Etats le droit de mettre en place une politique sur le mariage.
« Depuis la création de la république jusqu’en 2003, tous les Etats définissaient le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme, ce qui veut dire que le 14ème amendement (qui garantit « légale protection des personnes ») permet, même s’il ne l’oblige pas, aux Etats de définir ainsi le mariage » a-t-elle écrit dans ses attendus.
L’humilité de cette Cour d’appel américaine tranche avec l’arrogance de nos gouvernants
Elle a également ajouté : « une dose d’humilité nous fait hésiter avant de juger irrationnellement anticonstitutionnelle une vision du mariage partagée jusque récemment par toutes les sociétés du monde, partagée par la plupart de nos ancêtres, si ce n’est tous, et partagée jusqu’à aujourd’hui par un nombre significatif de pays ».
Une décision qui s’inscrit dans un début de réaction à la manœuvre d’étouffement du législatif par le judiciaire : plusieurs tribunaux ont en effet condamné les lois prises par les Etats favorables à la définition du mariage fondée sur l’union des deux sexes en les déclarant anticonstitutionnelles. Cette réaction contre la tentative d’usurpation totalitaire lancée à l’initiative d’Obama par une part très politisée de la justice américaine est à suivre.