Covid : la FDA sommée de retirer toute sa communication à charge contre l’ivermectine

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Il est des victoires qui sonnent plus clair que d’autres. Au terme d’un long parcours judiciaire, la Food and Drug Administration (FDA) vient d’accepter de retirer tout ce qu’elle avait dit sur son site et sur les réseaux contre l’ivermectine, au cours de la campagne de vaccination contre le Covid. Son positionnement a été jugé déplacé : elle a outrepassé ses fonctions en tant qu’agence fédérale de santé.

La question demeure : pourquoi avoir tenté d’écraser, par tous les moyens, l’usage de ce petit médicament, lauréat d’un Nobel, à quelques dollars la dose, dont les effets et donc la sécurité sont sus depuis des décennies, et pour lequel de nombreuses études, issues de tous pays, avançaient une efficacité intéressante contre le Covid ? Pourquoi cette « guerre » contre l’ivermectine qui évoque celle menée, en France, contre l’hydroxychloroquine ?

Il semble qu’on commence seulement les procès de l’ère covid.

 

« Nous poursuivons la FDA pour avoir menti au public au sujet de l’ivermectine »

L’un des trois médecins plaignants ne mâche pas ses mots : « La FDA a du sang sur les mains. (…) La FDA a diabolisé l’ivermectine, qui est un médicament très efficace pour le traitement précoce du covid. Les conséquences sont que cela a conduit directement à la mort de millions de personnes. »

Trois ans après le début de la croisade de la FDA et deux ans après le début de leur action en justice intentée en juin 2022, les plaignants ont donc obtenu un accord de l’agence de sécurité nationale, nous apprend The New American : elle devra supprimer toutes ses publications sur les réseaux sociaux et sur les sites Web indiquant qu’il ne faut pas utiliser l’ivermectine pour le traitement ou la prévention du covid. A commencer par le fameux tweet qu’on a dit le plus populaire de l’histoire de la FDA : « Vous n’êtes pas un cheval. Vous n’êtes pas une vache. Sérieusement, vous tous. Arrêtez ça. »

Oui, l’un des usages de l’ivermectine est bien destiné aux animaux. Mais c’était un mensonge que de l’y réduire : il reste totalement autorisé pour une application humaine. Il y a vraiment eu une guerre, méthodique et aussi radicale que pouvait le permettre la libre circulation du médicament-cible qui a toujours été « largement administré dans plusieurs pays ».

C’est la raison pour laquelle cette victoire a été largement saluée. « Cela va au-delà de l’ivermectine. Il s’agit vraiment de la relation patient-médecin, les médecins étant autorisés à être médecins et à prescrire des médicaments. Nous espérons donc qu’à l’avenir, cela limitera l’ingérence des agences de réglementation dans le contrôle des médicaments », a commenté le Dr Mary Talley Bowden, l’un des trois médecins qui ont assigné la FDA.

 

Le covid a bon dos

Rien n’est moins sûr, vu la position de la FDA qui n’a reconnu aucun acte répréhensible, de quelque degré que ce soit. Elle a plutôt réitéré sa conviction selon laquelle l’ivermectine ne s’est pas révélée « efficace contre le covid » et n’est « ni autorisée ni approuvée » pour une utilisation dans le traitement de la maladie.

Le parcours judiciaire a d’ailleurs failli tourner à son avantage. Un juge de district avait rejeté l’affaire en 2022, affirmant que la FDA jouissait d’une « immunité souveraine » contre la plupart des poursuites civiles. Une cour d’appel avait toutefois annulé cette décision en septembre, déclarant : « La FDA peut informer, mais ne recèle aucune autorité lui permettant de recommander aux consommateurs “d’arrêter” de prendre des médicaments. »

En ce qui concerne l’ivermectine, les médecins avaient tout le loisir de la prescrire, même hors AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) en ce qui concerne l’indication. Mais c’est un fait qu’à partir du moment où ils ont commencé à la prescrire en cas de covid, la FDA a systématiquement œuvré pour contrer son administration. Les médecins subissaient des répercussions (menaces de mesures disciplinaires), les pharmaciens refusaient d’exécuter les ordonnances, les compagnies d’assurance refusaient de payer le médicament s’il devait traiter le virus…

L’avocate représentant la FDA a expliqué que l’agence américaine avait « explicitement reconnu que les médecins avaient le droit de prescrire de l’ivermectine pour soigner le Covid », seulement les actes posés prouvent pour le moins le contraire ! La FDA est allée jusqu’à envoyer des lettres à tous les Ordres des médecins par Etat, et à tous les Ordres des pharmaciens. Elle a concrètement ordonné aux hôpitaux de s’opposer à l’administration de l’ivermectine, quand bien même les patients leur montraient une ordonnance…

 

Favoriser les intérêts de Big Pharma en matière de vaccins ?

Et cette guerre n’a pas été menée que par la FDA – elle fut concertée. Le Dr Pierre Kory, de l’Alliance Front Line COVID-19 Critical Care, avait montré, en mars 2021, dans un article publié sur Worldtribune, comment l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait sciemment supprimé les données sur l’efficacité de l’ivermectine contre le virus.

Lui-même est l’auteur principal d’une revue scientifique des études sur l’ivermectine dans le monde, qui a été publiée dans l’édition de mai-juin de The American Journal of Therapeutics. Il y a quand même eu, au total, 56 essais impliquant 469 scientifiques et 18.447 patients. Parmi ceux-ci, 28 étaient des essais contrôlés randomisés (ECR), le type d’essai considéré comme faisant autorité dans la communauté médicale. Ensemble, ces essais ont montré une amélioration de 85 % en tant que mesure préventive contre la maladie, une amélioration de 78 % chez les patients lorsqu’il est administré tôt et de 46 % lorsqu’il est administré tard.

Mais alors, quel est l’enjeu si ce n’est l’opposition ennuyeuse d’un médicament efficace, facile d’accès et bon marché aux vaccins pesant plus de cent milliards de dollars… Comme d’autres instances, la FDA s’est rangée du côté des grandes sociétés pharmaceutiques. C’est, encore une fois, le parti-pris contre de nombreuses thérapies génériques et (ou) naturelles à faible coût et à faible potentiel de profit, comme l’a souligné le candidat indépendant à la présidence américaine, Robert F. Kennedy, Jr.

Le pire est quand même qu’ils sont prêts à marcher sur des cadavres.

 

Clémentine Jallais