Le P. Sante Braggiè craint de provoquer la colère des proches de personnes d’autres religions, ou sans religion, enterrés là.
« Un petit coin du cimetière est réservé aux tombes musulmanes. Une crèche visible depuis là pourrait être perçue comme une signe de manque de respect aux fidèles d’autres religions, blesser la sensibilité des musulmans et celle des Hindous, et même celle des athées », a-t-il déclaré.
Il a également évoqué la pénurie d’employés municipaux habituellement chargés de mettre en place la crèche à Noël.
L’ancien curé de Crémone, le P. Oreste Mori, est furieux : « Nous ne pouvons pas renoncer à notre culture et à nos traditions. Ce serait une faiblesse impardonnable. Pour ma part et pour l’heure au moins, je suis en Italie, pas en Arabie saoudite. »
Crémone, dans le nord de l’Italie, fait partie des villes qui ont subi de plein fouet la crise des migrants, accueillant des milliers de musulmans ces dernières années.