Treize morts et plusieurs dizaines de blessés, tel est le bilan provisoire de l’attentat terroriste de Barcelone. Dans la foulée, un deuxième véhicule a fauché policiers et promeneurs à deux heures du matin dans la station balnéaire de Cambrils, toujours en Catalogne, alors que ses cinq occupants, tués, préparaient une gigantesque explosion. Après les fables racontées par les médias sur Charlottesville et la pizzeria de Seine et Marne, tout cela est signé et revendiqué sans ambiguïté. Retour à la réalité : c’est Daech, c’est l’islamisme terroriste qui a tué, et qui a tué en haine de l’Europe et de la chrétienté, comme il le fait depuis des années. Il n’y a plus ni « déséquilibré » ni « nazi », la réalité désespérément islamophobe d’une guerre sans merci apparaît. Et les Catalans, très « ouverts au monde », volontiers bobos gauchisants, en pointe sur les manifestations d’accueil aux migrants, découvrent hébétés l’horrible réalité. La nouvelle réalité que les dirigeants européens nous invitent à supporter patiemment et qu’il faudra effectivement subir tant qu’une politique de lutte radicale contre l’invasion ne sera pas suivie. A suivre, hélas.