L’oligarchie globaliste s’inquiète peu des dégâts causés par la dictature communiste en Chine. Le Forum économique mondial de Davos et son grand maître Klaus Schwab n’ont vu aucun inconvénient à inviter cette année le tout-puissant président communiste chinois Xi Jinping – une première – au moment même où Donald Trump entend contrer le dumping de la Chine en relevant les droits de douane. Xi sera en Suisse du 15 au 18 janvier pour une visite d’Etat, outre sa participation au Forum de Davos.
Il faut dire que Schwab est le fer de lance du globalisme prêt à tout pour contrer la montée des « populismes » – entendre le retour de la souveraineté des peuples. Ce grand ordonnateur des mondanités mondialistes espère que Xi Jinping « montrera combien la Chine compte assumer son rôle de leader réactif et responsable » dans les affaires mondiales, indique l’agence Reuters. Schwab juge que le monde « a besoin de concepts nouveaux » pour faire face aux défis actuels. On peut s’inquiéter de le voir faire appel pour cela à l’un des dirigeants les plus cyniques, à la tête d’un parti unique corrompu et dictatorial qui a inondé la planète de ses produits à bas coûts subventionnés par l’Etat et confectionnés par des salariés sous-payés.
Klaus Schwab invite Xi Jinping… pour contrer le « populisme » de Trump
Schwab ose même en rajouter une couche : « Toute approche simpliste de cet agenda complexe est condamnée à l’échec. Nous ne pouvons pas nous limiter à des solutions populistes ». Voici un sommet de perfidie de la part de ce cacique des multinationales, quand on connaît les méthodes tyranniques du parti communiste chinois dont les dirigeants n’ont subi aucun passage devant le corps électoral depuis 1949 ! Pour Schwab et la camarilla maçonnique, plutôt eux que Donald Trump et sa majorité républicaine, tout juste désignés par le suffrage universel américain, ou qu’un Royaume-Uni redevenu souverain après le Brexit.
Pourtant, les entreprises étrangères établies en Chine se plaignent depuis longtemps d’une fermeture des marchés locaux et des politiques protectionnistes de l’Empire du Milieu. Un plan gouvernemental, intitulé Made in China 2025, prévoit d’ailleurs une augmentation progressive des composants fabriqués localement dans les secteurs stratégiques des technologies de l’information et de la robotique.
A Davos, les globalistes aiment les Chinois
Pour autant, Xi a fait annoncer par ses services qu’il plaiderait à Davos pour une « globalisation inclusive » et qu’il mettrait en garde contre les réactions « populistes » qui, selon lui, ne peuvent que mener à « la guerre et à la pauvreté ». Un comble quand on connaît la marginalisation continue des classes moyennes occidentales depuis trois décennies et l’augmentation des taux de pauvreté dans les pays « industrialisés »… que le dumping chinois a largement contribué à désindustrialiser. En France, l’industrie manufacturière ne constitue plus que 11 % du PIB, un record à la baisse.
Convoquer pour la première fois un président chinois à Davos montre qu’à l’évidence l’oligarchie globaliste, matérialiste et techno-marchande est une nouvelle fois prêt à se poser ouvertement en allié objectif du communisme, l’autre matérialisme. Le Forum, qui se tiendra au 17 au 20 janvier, sera dominé par des échanges sur l’opposition croissante des peuples à la globalisation. L’élection de Trump, dont la campagne a été largement axée sur de nouvelles barrières douanières pour endiguer la marée d’importations venues de Chine et du Mexique, a semé la panique. Signe des temps : le chancelier fédéral allemand Angela Merkel, pourtant habituée du Forum, ne se montera pas à Davos cette année, pas plus que le Premier ministre canadien Justin Trudeau, pourtant l’un des globalistes et multiculturalistes parmi les plus bornés, ou que l’inénarrable président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker. Courage, fuyons.