Les députés insoumis Ugo Bernalicis et Danièle Obono ont tenté de rencontrer Nicolas Sarkozy à la prison de la Santé. Accompagnés de journalistes, ils auraient cherché à démonter que l’ancien président bénéficie d’un traitement de faveur. En tout cas, ils ne cherchaient sûrement pas à lui apporter des oranges.
Mais s’il existe un droit pour les parlementaires à la visite des prisons, celui-ci ne peut s’exercer pour visiter un détenu en particulier. Les deux élus ont donc eu accès à la prison, mais n’ont pas pu voir Nicolas Sarkozy.
Le groupe LFI à l’Assemblée s’est indigné de ce que ses députés « ont vu leur droit de visite illégalement restreint » et a annoncé la saisie du tribunal administratif de Paris. Au ministère de la Justice, on parle au contraire de « tourisme pénitentiaire ».











