Un déserteur de l’Etat Islamique raconte l’horreur…

déserteur Etat Islamique horreur
 
Quelle horreur exceptionnelle a pu pousser un déserteur de l’Etat islamique à se rendre et à se confesser ?
 
Ce n’est pas le massacre de femmes ou d’enfants innocents, ni le maigre salaire de 150 dollars par mois, ni les lois très strictes imposées par la torture ou la mort qui ont mené Abou Almouthanna, un jeune syrien de 27 ans, à déserter l’Etat Islamique…
 
C’est le fait de tuer sans cesse des djihadistes se battant sous des bannières différentes en Syrie, sous les ordres de l’ « émir ».
 

Etat islamique : l’horreur quotidienne

 
Son témoignage, recueilli par FoxNews est glaçant. Il confie n’avoir eu aucun problème à tuer Chrétiens, Kurdes ou Yézidis, femmes et enfants innocents, mais précise également que les combattants européens étaient de loin les pires. Il raconte qu’ils prenaient des cours d’arabe et étudiaient sans fin le Coran, mais qu’ils étaient avant tout là pour assouvir leur soif de sang… « Depuis le premier jour, ils plaisantaient sur le fait de couper des têtes et de faire payer l’ennemi » raconte-t-il à propos de deux « français » et un « anglais » avec qui il partageait sa chambre.
 
Il raconte également qu’après une bataille, ils avaient pris 300 prisonniers, parmi lesquels femmes et enfants, qu’ils avaient exécutés dans le désert quelques jours plus tard. Il parle des exécutions publiques pour terroriser les populations. Il décrit également les prisons pleines de djihadistes ayant enfreint les règles qui imposent de ne pas fumer, de ne pas mal se tenir pendant la prière… Ces djihadistes torturés, frappés et tués…
 

La peine de mort pour les déserteurs

 
C’est au terme d’une bataille contre les djihadistes du Front al Nosra et ceux de l’Armée Syrienne Libre, deux groupes auxquels il avait appartenu, que le jeune homme a décidé de déserter, dégouté de ne plus tant se battre contre le régime de Bachar el Assad que contre ses frères de lutte.
 
Il sait qu’il risque la mort si l’un de ses anciens compagnons le croise.