Dimanche dernier, le pasteur évangélique Jim Garlow appelait dans son sermon ses fidèles à s’opposer au candidat républicain à la Chambre des représentants. A cause de l’activisme antifamilial de celui –ci. Et le prédicateur de poursuivre : « je veux que les enfants soient protégés dans le ventre de leur mère, je veux le mariage défini entre un homme et une femme. Vous ne pouvez pas faire avancer un agenda homosexualiste et la liberté religieuse en même temps. L’un gagnera, l’autre perdra ». Et d’ajouter: « Si un membre de l’IRS (administration qui s’occupe de l’équivalent de l’impôt sur le revenu) prend connaissance de ce sermon, ou l’écoute, qu’il me poursuive en justice ! »
La dictature par l’impôt
Jim Garlow fait en effet partie du collectif de 1.500 pasteurs qui a protesté dimanche dernier contre l’amendement Johnson : celui-ci prévoit de rayer de la liste des organismes exempts d’impôts toute église qui prêcherait sur des questions politiques … qui englobent bien entendu les questions familiales ! Ces pasteurs ne réclament qu’une chose : que cet amendement soit déclaré anticonstitutionnel et retiré, une fois pour toutes.
La constitution américain garantit effectivement par son premier amendement la liberté d’expression que ce récent amendement bafoue puisqu’il promet de taxer celui qui s’en servira… Une dictature par l’impôt que ces clergymen semblent déterminés à ne pas accepter.