L’actrice Rachel Zegler est belle et elle a de très beaux cheveux noirs. Mais on conviendra qu’elle n’a pas le teint de neige de la Blanche-Neige que Grimm a rêvée. Autrement dit elle n’a pas le physique de l’emploi, pas plus qu’Omar Sy ne saurait convenir dans un biopic d’Adolf Hitler. La distribution choisie par Disney pour son remake de Blanche Neige a donc provoqué une polémique sur les réseaux sociaux.

Rachel Zegler, Blanche-Neige Latina

Sans être forcément racistes comme on les en soupçonne, beaucoup d’internautes soupçonnent Disney de vouloir donner des gages aux extrémistes woke, comme il a déjà donné satisfaction aux farfelus LGBT+ avec le blockbuster Avalonia, l’étrange voyage dont le héros était ouvertement homosexuel. En choisissant une « Latina » pour incarner une princesse dont « la peau était blanche comme la neige », Disney a joué la provocation. Et il a récolté les conséquences.

De polémique en polémique, Disney au bord de la faillite ?

Voici quelques exemples de tweet furieux : « L’entreprise Disney est devenue une plaisanterie. Ecartez-vous en », dit l’un ; « Je n’irai pas voir celui-là », dit l’autre ; « Je suis surpris que Blanche-Neige ne soit pas un non-binaire, ou un homme », ricane un troisième. Et un autre, plus modéré, observe : « Si vous n’avez pas l’intention d’être fidèle à l’original, ne faites pas le film. L’altérer donne toujours des résultats horribles. Adapter une œuvre pour la moderniser ne signifie pas en changer des détails essentiels. » La direction de Disney devrait écouter son public : si elle prolonge encore la belle série de ses récents flops, elle va mettre une des plus prestigieuses entreprises américaines en faillite.

P.M.