Un Algérien soupçonné d’avoir embrigadé des jeunes gens pour les faire combattre en Syrie vient d’être expulsé. Pourtant la France a encouragé la rébellion, mais il y a un bon usage de l’islam et ce djihadiste recruteur a passé la limite. Regardez bien le court reportage de l’AFP : il illustre parfaitement la contradiction française.

Circulez, y a rien à voir, il n’y a rien même à dire. Un immeuble vide et maussade comme la tête de nos élites politiques. Un décor pour un mauvais drame : sur un simple soupçon, on n’expulse pas, et, si le recruteur djihadiste est coupable, il mérite bien plus que l’expulsion.

Les contradictions révélatrices du pouvoir

Mais le pouvoir est coincé par ses contradictions. Depuis des années il a laissé se constituer sans contrôle de puissantes communautés musulmanes qu’il n’a pas assimilées et qui constituent un vivier d’extrémistes.

Là-dessus, il a encouragé la rébellion contre Bachar el Assad, puis équipé et armé en sous-main des troupes dont chacun savait que l’essentiel était formé d’islamistes radicaux. Tout cela entraînant des exactions épouvantables, la chasse aux chrétiens et la destruction de la Syrie au profit de l’islam.

Et maintenant, depuis l’affaire Merah surtout, on fait mine de s’étonner que des jeunes des banlieues s’enrôlent dans la guerre. De si grossières contradictions ne peuvent avoir échappé à ceux qui réfléchissent, au-dessus des guignols socialistes : il y a un bon usage de l’islam, utile force de destruction contre ce qui subsiste de civilisation chrétienne, mais qui ne doit pas dépasser les bornes que lui fixent les maîtres maçons de la politique globale·