Depuis trois saisons la LFP, la ligue de football professionnelle, mène une politique contre l’homophobie en collaboration avec les clubs de ligue 1 et de ligue 2. Elle s’est manifestée notamment le dernier week-end avant le 17 mai par l’obligation pour tous les joueurs de passer un maillot aux couleurs de l’arc-en-ciel, qui, sont, entre autres, celles du drapeau LGBT. Pourquoi le 17 mai ? Parce que c’est la journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie. Nathalie Boy de la Tour, qui dirigeait alors la LFP, avait lancé la campagne parce qu’elle est persuadée que « le foot est le troisième lieu éducatif de France après la famille et l’école ». Son successeur Vincent Labrune va mettre un terme à l’expérience parce qu’elle ne fonctionne pas : certains joueurs refusent le maillot arc-en-ciel, et certaines tribunes réagissent mal, entonnant parfois des chants politiquement incorrects. Pour résoudre le problème, la LFP envisage de faire porter aux joueurs un maillot commun signalant la lutte contre toutes les discriminations. Mais lequel ? Les lecteurs de Reinformation.tv savent que c’est déjà le cas de l’arc-en-ciel, qui est à la fois le drapeau de la paix, le drapeau LGBTQ+, le drapeau antiraciste de la Nation arc-en-ciel et le drapeau des guerriers du climat. Il suffit de bien l’expliquer, par exemple, à certains jeunes qui nourrissent des préjugés contre les LGBT ! La décision devrait être prise en novembre.