Ebola : L’OMS utilise la fièvre et la peur pour établir sa dictature mondiale



L’organisation mondiale de la santé, OMS, vient de décréter que l’épidémie de fièvre Ebola en Afrique est « une urgence de santé publique de portée mondiale ». Elle exige donc « une réponse internationale coordonné ». En provoquant ainsi une peur planétaire, elle justifie la dictature médicale qu’elle est en train d’instaurer.

Avec environ neuf cents morts en Guinée, en Sierra Leone et au Libéria, et maintenant un au Nigeria, l’épidémie actuelle d’Ebola a tué plus que ses précédentes depuis 1976 où le virus qui la cause fut découvert au Soudan.
C’est certes grave, mais rien n’indique que la maladie explose pour échapper à tout contrôle.
En revanche, il est certain que l’OMS en exagère le danger grossièrement afin d’établir sa dictature mondiale, dans une stratégie de longue haleine dont on connaît plusieurs précédents.
 

Avec le virus Ebola, l’OMS suscite une fièvre planétaire

 
On pourrait dire que l’alarme sonnée autour de la vache folle en a été le prototype, puisqu’elle a provoqué une peur mondiale, mais on pouvait être tranquille en mangeant du porc ou du poulet, c’était donc très imparfait.
La première pandémie coachée par l’OMS fut celle du SRAS. Le syndrome respiratoire aigu sévère (que d’adjectifs !) apparu en Chine en 2002 provoqua une épidémie en 2003, tuant 774 personnes à travers le monde. Pour mémoire on situe dans une fourchette de vingt à quatre-vingt millions les morts de la grippe espagnole. Il n’y eut donc pas beaucoup de mal mais beaucoup de peur, grâce à l’agent infectant, un coronavirus, qui présentait la double caractéristique d’être contagieux et de ne pas avoir de thérapie connue.
Ces deux critères furent seuls retenus pour la nouvelle définition que donna en mai 2009 l’OMS du mot pandémie : désormais, le nombre des morts ou mêmes des malades n’importait plus. Cela permit à l’OMS de nommer pandémie l’épidémie de grippe aviaire dont le virus reste encore dans les mémoires, le H1N1, qui présentait l’avantage, en tant qu’agent de terreur, de franchir la barrière de l’espèce : si mon canari éternue, j’ai peur de mourir. A cette occasion les Etats, pilotés par l’OMS, abattirent des millions de volailles et achetèrent des tonnes de vaccins, dont une grande part leur resta sur les bras. Et pour cause : en général la pandémie fut efficacement vaincue avec quelques jours de lit et du paracétamol. Selon le ministère de la santé il y aurait eu 312 morts en un an. A comparer aux 2.000 décès annuels de la grippe saisonnière.
 

Installer une dictature mondiale en instrumentalisant la peur

 
De ce point de vue, Ebola est bien supérieur. D’après les statistiques disponibles, le taux de mortalité chez les malades serait supérieur à 50%. Et puis, il se transmet par tous les liquides et sécrétions du corps, y compris la sueur, on ne peut plus serrer la main de personne. C’est proprement terrifiant.
Une fois le public tétanisé par la peur, l’OMS a fait passer en 2013 un règlement international que les Etats ont pour la plupart ratifié sur la marche à suivre en cas de pandémie. Il est extrêmement contraignant, peut obliger à la vaccination ou interdire tels types de transport dans certains cas. C’est-à-dire que des fonctionnaires internationaux non élus s’arrogent le droit, quand ils ont déclaré l’état de pandémie – ils sont les seuls à pouvoir le faire et on a vu comme leurs définitions varient – de commander aux Etats et aux peuples. En garantissant aux grands groupes pharmaceutiques de substantiels profits, ils les associent à une opération qui leur offre un pouvoir exorbitant. Il s’agit proprement d’une dictature mondiale médicale. Et voilà comment, quand nous nous apitoyons sur l’Afrique occidentale malade, quand nous donnons pour la recherche, nous aidons un totalitarisme menteur à s’installer.

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