Une commission liée aux Nations unies a été saisie de la loi sur le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne actuellement en cours d’examen devant la Chambre des communes, au motif qu’elle violerait une convention de l’ONU obligeant les Etats à consulter les électeurs avant de modifier significativement leurs lois environnementales, et ce sous l’impulsion du groupe écologiste Friends of the Earth.
L’association reproche au projet de donner aux ministres le pouvoir d’abroger ou de modifier des lois environnementales propres à l’UE, en violation de la convention Aarhus de 1998, dont la mise en œuvre est assurée par un groupe qui dépend de l’ONU, et qui prévoit des consultations populaires dans ce cadre. Convention dont on ne parle guère lorsque les nouvelles lois environnementales dans les pays réduisent les droits des citoyens au nom du « développement durable »…
Les nouveaux pouvoirs donnés au ministre pour modifier les lois britanniques enfin libérées de l’emprise de Bruxelles ont été qualifiés par l’opposition de « pouvoirs Henri VIII » contraires à la démocratie.