Les législatives en Espagne, les deuxièmes en six mois suite à l’impossibilité de former un gouvernement de coalition du fait de l’émergence de nouveaux partis minoritaires d’extrême gauche et centristes, ont mollement confirmé la domination du PP (Partido Popular) de droite, qui obtiendrait 137 sièges sur 350, Les gauchistes anticléricaux de Podemos, restent en troisième position, et ne gagnent pas de circonscription. Mariano Rajoy a d’ores et déjà tendu la main au PSOE, deuxièmes avec le pire score de leur histoire, et aux centristes de Ciudadanos pour « débloquer » la situation. Mais le parti socialiste espagnol, sur le plan sociétal, s’est montré sous Zapatero d’un radicalisme extrême.