Plus de soixante mille Espagnols ont investi dans l’énergie solaire à l’instigation de l’Etat socialiste qui promettait des subventions mirifiques. Aujourd’hui que l’on revient à la vérité des prix, ils se retrouvent ruinés et crient à la grande arnaque.
Comme l’éolien, le photovoltaïque a été promu en grand par les socialistes dans la grande illusion de la transition énergétique, et comme l’éolien l’énergie solaire a contribué à creuser la dette à l’origine de la crise espagnole. Aujourd’hui, il faut passer à la caisse, et quelqu’un doit payer la différence, 26 milliards de différence entre le coût de production et le prix de distribution. Les particuliers victimes de la grande arnaque se plaignent à juste titre, mais ils n’ont pas identifié correctement le responsable : c’est le concept même d’énergie de substitution qui prétend justifier des subventions délirantes et qui refuse de tenir compte de la réalité économique. Cerise sur le gâteau, en Espagne, comme en France où le gouvernement a heureusement freiné plus tôt, le matériel photovoltaïque est acheté en Chine, où la main d’œuvre à bas prix assure le dumping social et où les normes environnementales ne sont pas respectées. C’est un merveilleux cas d’école mondialiste où toutes les misères se retrouvent, ouverture des frontières, subventionite hallucinante, déni de la réalité, grande arnaque et appauvrissement de l’Europe.