Juriste spécialisé dans la question des effets secondaires des vaccins, l’avocat américain Aaron Siri a témoigné sous serment, jeudi, devant une sous-commission permanente du Sénat américain sur le thème : « Comment la corruption de la science a-t-elle affecté les politiques publiques en matière de vaccins ? » Il a montré comment une étude révélant une forte sur-morbidité chez les jeunes ayant reçu des vaccins n’a jamais été portée à la connaissance du public. En particulier, cette étude, achevée en 2020, révélait que 57 % des enfants de la cohorte des vaccinés, ayant reçu un vaccin ou plus, avaient une maladie chronique, voire plusieurs, à l’âge de 10 ans, contre 17 % parmi les enfants non vaccinés.
Parmi les affections davantage constatées chez les enfants vaccinés que chez les non-vaccinés figurent un certain nombre de troubles du comportement et de maladies neurologiques.
L’étude réalisée sous le nom suivant : « Impact of Childhood Vaccination on Short- and Long-Term Chronic Health Outcomes in Children: A Birth Cohort Study », par le Henry Ford Health System à Détroit, a suivi 18.468 enfants depuis la naissance jusqu’à l’âge de 10 ans, sur une période allant de 2000 à 2016. Toutes les données utilisées ont été tirées directement des dossiers médicaux électroniques des enfants en question : il ne s’agit pas de simples statistiques globales, ni de constatations en laboratoire, mais plutôt de ce qui se passe effectivement dans la vie réelle.
16.000 enfants vaccinés suivis sur dix ans
L’étude constitue la plus importante évaluation de cohorte en matière de vaccination des enfants jamais réalisée aux Etats-Unis, dans un établissement de santé majeur qui participe sans réserve à la recommandation de la vaccination des nourrissons et des jeunes enfants.
Aaron Siri indique que l’étude s’ouvre sur un rappel : elle a été mise en place afin d’aider à réduire ce qu’on appelle aujourd’hui l’hésitation vaccinale, en démontrant aux parents que le programme de vaccination mis en place par les CDC (Centers for Disease Control américains) est sûr et sans danger.
Mais l’étude a démontré l’exact contraire.
Les enfants vaccinés avaient 4,29 fois plus d’incidence d’asthme que les non-vaccinés ; 3,03 fois plus de maladies atopiques ; 5,96 fois plus de maladies auto-immunes ; et 5,53 fois plus de désordres neuro-développementaux, avec en particulier 3,28 fois plus de retard du développement, et 4,47 fois plus de trouble d’acquisition du langage, a déclaré Aaron Siri, non sans préciser que « tous ces chiffres étaient statistiquement significatifs ».
Si parmi les enfants vaccinés on a constaté des « centaines » de cas de dysfonctionnement cérébral, de TDAH (trouble de l’attention), de handicaps d’apprentissage ou mentaux et de tics, il y en avait « zéro » parmi les non vaccinés. Faute de pouvoir calculer un taux d’incidence comparé entre les deux groupes, le rapport note le nombre de cas chez les vaccinés : 262 cas de TDAH chez les quelque 16.000 enfants constituant le groupe des vaccinés – plus de 1,6 % d’entre eux – contre aucun chez le groupe des non-vaccinés qui comptait un peu moins de 2.500 personnes.
Au bout de 10 ans de suivi, les dossiers médicaux de ces près de 18.500 enfants révélaient, comme nous le soulignions au début de cet article, que 57 % des vaccinés (ayant reçu un vaccin au moins) avaient une ou plusieurs maladies chroniques contre 17 % seulement chez les non-vaccinés.
Les maladies chroniques des vaccinés et le dérèglement immunitaire
« Ces résultats sont troublants notamment dans la mesure où ce type de problèmes de santé chroniques peuvent être causés par un dérèglement du système immunitaire et que les vaccins peuvent causer un dérèglement du système immunitaire », a déclaré Aaron Siri, renvoyant aux références qu’il avait incluses dans son rapport écrit au Sénat.
Ces résultats sont clairs. La seule raison pour laquelle cette étude n’a pas été proposée à la publication, affirme Aaron Siri, est que « ces résultats ne concordaient pas avec la croyance et la politique selon lesquelles les vaccins sont sûrs et sans danger ».
« Si elle avait conclu que les enfants vaccinés étaient en meilleure santé, elle aurait sans aucun doute été publiée immédiatement. Comme elle a constaté le contraire, elle a été remisée dans un tiroir », a-t-il ajouté.
Il a commenté plus tard que vu la gravité de ces résultats, cette étude aurait dû être au contraire publiée dans l’urgence. Comme le note Peter McCullough, le cardiologue américain qui s’est dressé d’emblée contre toute la folie médicale entourant la pandémie du covid, il n’est pas étonnant que le principal auteur de l’étude, le Dr Marcus Zervos, n’ait pas voulu prendre le risque de mettre sa carrière dans la balance.
Une étude « gênante » sur les enfants vaccinés et les maladies chroniques
McCullough, lui, prend le pari que Zervos va de toute façon perdre son emploi – « probablement », en tout cas, dit-il dans un film qui sortira le 3 octobre prochain, An Inconvenient Study (« une étude gênante »).
Au Sénat, face à Aaron Siri, un professeur associé de Stanford, Jake Scott, a indiqué que l’étude non publiée avait été écartée au motif que ses résultats étaient « fondamentalement faussés » par le fait que les enfants vaccinés sont « deux fois plus suivis » que les non vaccinés avec, donc, plus d’occasions pour recevoir un « diagnostic de TDAH, par exemple ». Mais l’asthme ? Les maladies atopiques ? Les parents d’enfants affectés ne consulteraient-ils donc pas ? S’il faut en croire le quotidien de gauche The Guardian, ce serait en effet le cas : ceux qui ne font pas vacciner leurs enfants seraient moins enclins à les faire traiter médicalement que les autres, et ainsi des maladies seraient passées sous le radar chez des enfants. Aaron Siri a répondu que ce facteur a été pris en compte par l’étude au moyen d’analyses de sensibilité, ce qui sera vérifiable si elle est un jour publiée in extenso.
Jake Scott a également affirmé que l’étude non publiée notait 6 à 8 fois plus d’infections des oreilles chez les enfants vaccinés, alors qu’il n’y a « pas d’explication scientifique plausible » pour expliquer cette prévalence.
Faut-il en déduire a contrario qu’il est « scientifiquement plausible » que les autres problèmes de santé répertoriés aient un lien avec la vaccination ?