L’agence de l’aviation civile des Nations unies, l’OAIC, a reçu le soutien de l’ONU en vue de la création de ce registre alors qu’elle ne peut en principe imposer ses règlements sur les pays membres.
La proposition a été faite lors d’un récent symposium à Montréal au Canada, avec l’objectif de rendre toutes les données accessibles en temps réel.
Le registre unique permettrait d’éviter la mise en place de bases de données multiples au profit d’une base unique permettant aux forces de l’ordre d’identifier et de tracer tous les engins volants sans pilote, avec accès au nom de l’opérateur et du propriétaire.
Pour l’heure, on ne sait qui aurait la responsabilité d’un tel registre, même si l’OAIC est sur les rangs. Et l’initiative devrait être combattue par les propriétaires de drones récréatifs : aux Etats-Unis, ceux-ci ont réussi à bloquer une initiative similaire au niveau national de la part de l’administration fédérale de l’aviation.