Le Premier ministre Manuel Valls a annoncé hier, lors de son discours aux Assises de l’économie de la mer, à Nantes, que l’Etat lancerait en juin prochain un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour l’implantation d’un parc pilote d’éoliennes flottantes, qui sera assorti d’une aide financière de 150 millions d’euros. Une somme qui prouve que le commerce des éoliennes flottantes, dont le modèle économique reste à confirmer, pour dire le moins, ne saurait fonctionner sans subventions.
Le Premier ministre a ensuite inauguré de nouvelles usines d’Alstom à Saint Nazaire, en présence du ministre de l’Ecologie, du développement durable et de l’énergie Ségolène Royal et du secrétaire d’Etat aux Transports Alain Vidalies. Une inauguration que le patron du groupe, Patrick Kron a vivement saluée et dont tout le monde se félicite…
Le mensonge des éoliennes flottantes et la décroissance
La peinture dorée du socialisme de marché pour mieux cacher la misère…
Cette inauguration se veut synonyme de création d’emplois : 300 personnes travailleront dans cette nouvelle usine dont les 19.000 m2 seront dédiés à l’assemblage des nacelles des futures éoliennes qui équiperont notamment les champs éoliens offshore français de Guérande, Courseulles et Fécamp.
Il reste à s’interroger sur le bénéfice économique que ces emplois « fictifs » produiront. La transition énergétique ne correspond à aucune nécessité climatique ou écologique, comme nous l’avons rappelé à de nombreuses reprises. Et les énergies « renouvelables », « non-polluantes », ne peuvent survivre que grâce à des injections massives de fonds publics. La transition énergétique et le tissu « économique » et « industriel » qu’elle créé s’inscrivent donc dans l’idéologie de la décroissance écologique. Travailler plus pour produire beaucoup moins.
Quelques emplois sur un empilement de mensonges… Ce n’est pas ainsi que la France se relèvera.