En 2021, une dizaine de milliers d’immigrés clandestins, en majorité subsahariens ont envahi l’enclave espagnole de Ceuta en passant par-dessus les grillages de la frontière. Les Espagnols en ont finalement refoulé la plus grande part, y compris les « mineurs non accompagnés » qui avaient franchi illégalement la frontière. Le gouvernement a fait état d’un accord à ce sujet avec le Maroc. Mais, saisie par des ONG, la Cour suprême espagnole a estimé que ces accords remplacent indûment la loi espagnole et que le renvoi en masse contrevient à la Convention européenne des droits de l’homme. Sans prendre en compte que le franchissement en masse d’une frontière contrevient au droit des nations, ni que l’expression « mineur non accompagné » est un euphémisme pour envahisseur incontrôlable et ne dit strictement sur l’âge réel de l’individu ainsi dénommé, donc sa qualité de mineur.