L’Etat islamique diffuse une vidéo d’exécutions sauvages d’hommes accusés d’être des espions

L’Etat islamique diffuse une vidéo d’exécutions sauvages d’hommes accusés d’être des espions
 
L’Etat islamique a apporté une nouvelle preuve de sa sauvagerie en mettant en ligne le 23 juin une de ses nouvelles vidéos d’exécutions. Cette fois-ci, l’on y voit quelques prisonniers accusés d’espionnage témoigner d’avoir été bien traités pendant leur captivité : leur exécution est filmée dans la foulée. Cette fois-ci encore, l’Etat islamique redouble d’imagination démoniaque dans le choix de ces exécutions. Les premiers hommes sont ainsi enfermés dans une cage avant d’être plongés dans une luxueuse piscine. Des caméras ultra sophistiquées filment ensuite le calvaire de ces cinq prisonniers, condamnés à mourir noyés, piégés dans leur cage dont la vidéo montre comment elle sort de l’eau, véritable cercueil où tous les prisonniers sont morts noyés.
 

L’Etat islamique les accuse d’être espions : il les noie dans une cage ou les décapite à l’explosif

 
Plus loin dans la vidéo, d’autres otages sont enfermés dans une voiture qui explose après un lancer de grenade. D’autres sont ensuite agenouillés dans un paysage désertique, également vêtus de la « traditionnelle » tenue orange des prisonniers de l’Etat islamique, et liés les uns aux autres par un collier d’explosifs. Celui-ci explose, décapitant les hommes accusés d’espionnage.
 
16 hommes ont perdu la vie dans ces exécutions théâtrales, que l’Etat islamique présente évidemment comme légitimes.
 

Une vidéo au service de la « restructuration » de l’islam ?

 
Cette vidéo a été publiée deux jours après que l’Observatoire syrien des Droits de l’Homme a affirmé que l’Etat islamique a attaché deux garçons à une poutre avant de les frapper, les accusant d’avoir mangé pendant le ramadan. Les deux jeunes hommes ont ensuite été pendus par les poignets pendant plusieurs heures, selon l’OSDH.
 
Depuis ses débuts, l’Etat islamique ne cesse de diffuser à la face du monde ses horreurs mises en scène tout en affirmant, textes à l’appui, être en plein accord avec l’islam. A qui profite le crime ? Quel est le but poursuivi par la diffusion mondiale de ces atrocités qui ne peuvent que desservir l’islam et hâter sa « restructuration » selon les visées de l’œcuménisme mondialiste et maçonnique ?
 

L’Etat islamique justifie ses exécutions sauvages par les « crimes » commis et les textes islamiques

 
Dans les vidéos, les otages apparaissent calmes avant leur exécution, et semblent avoir été bien traités. Ils « confessent » les crimes dont on les accuse, selon les meilleures traditions de l’autocritique. Aucun d’entre eux ne semble se rendre compte que l’heure de la mort est proche.
 
Seules les méthodes d’exécution sont insoutenables : elles sont faites pour choquer et attirer à nouveau l’attention internationale.
 
Mais les djihadistes récusent l’accusation d’injustice, puisqu’il s’agit tour à tour des peines imposées par la charia pour espionnage, apostasie ou insulte à l’égard de l’islam.
 
Une telle vidéo s’adresse aux espions potentiels comme aux adeptes de l’Etat islamique puisqu’elle montre la puissance et les moyens de l’organisation terroriste – mais également au monde à qui l’Etat islamique rappelle ses capacités de terreur.
 

Béatrice Romée