Aux Etats-Unis aussi, les antifas sont en réalité des communistes

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Révolutionnaires et violents, partisans de Marx, Lénine, Staline et Mao et de leur idéologie communiste génocidaire, les antifas n’en ont pas moins, aux Etats-Unis comme en Europe, les faveurs des grands médias de la gauche libérale-libertaire supposée modérée et démocratique. Les liens des antifas avec les mouvements communistes anciens et présents sont rarement rappelés par des journalistes qui préfèrent souligner leur côté antifasciste, antiraciste et antinazi.
 
C’est ainsi que la chaîne CNN a diffusé le 22 août dernier un documentaire censé « démasquer le mouvement antifa » qui n’a rien démasqué du tout et qui n’a ni dévoilé les origines et les affiliations communistes du mouvement, ni parlé de l’attribution par les antifas comme par les dictatures communistes de l’étiquette de « fasciste » à toutes les personnes en désaccord avec leur idéologie totalitaire d’extrême gauche.
 
Leur vision du « fasciste » est pourtant ouvertement exposée par les intellectuels se réclamant de leur mouvance, tel le professeur Mike Isaacson qui enseignait jusqu’à récemment le droit à l’université de New York : « L’anticommunisme est un nom de code pour le fascisme. » Isaacson a fini par être suspendu en septembre 2017 à cause de ses tweets outranciers où il exprimait sa haine des policiers, comme celui du 23 août dernier où il affirmait que c’était pour lui un privilège que d’enseigner le droit à de futurs flics morts.
 

Aux Etats-Unis comme en Europe, les grands médias parlent de militants antiracistes, antifascistes et antinazis plutôt que communistes

 
Car si les grands médias libéraux-libertaires restent très discrets sur la question, les antifas eux-mêmes ne cachent pas leur idéologie communiste. C’est ainsi que les Red Guards Austin s’affichent volontiers avec la faucille et le marteau et vantent ouvertement sur leur site les plus grands criminels de l’histoire de l’humanité, Staline et Mao. Ce sont les partis et organisations communistes comme le Revolutionary Communist Party (RCP), le Communist Party USA (CPUSA), le Workers World Party (WWP), By Any Means Necessary (BAMN), Freedom Road Socialist Organization et RefuseFascism.org qui fournissent les chants, les slogans, les logos et les banderoles des manifestations des antifas.
 

Les liens entre mouvance antifa et communisme sont avérés et les antifas font l’apologie des auteurs des plus grands génocides jamais commis

 
Le principal symbole des antifas, avec un drapeau rouge devant un drapeau noir, symbolisant l’union des communistes et des anarchistes, provient lui-même du mouvement communiste révolutionnaire allemand des années 30, et plus précisément de l’Association des artistes visuels révolutionnaires d’Allemagne (ARBKD) qui était un institut de propagande du parti communiste allemand, lui-même une branche du parti communiste d’URSS.
 
Bill Ayers, cofondateur en 1969 de l’organisation terroriste d’extrême gauche Weather Underground aujourd’hui professeur à l’Université de l’Illinois à Chicago, est l’un des nombreux marxistes des années 1960 à poursuivre aujourd’hui son militantisme au sein du mouvement antifa. Il était par exemple présent en mars 2016 à une manifestation organisée par les antifas et deux partis communistes pour bloquer par la force un rassemblement en faveur du candidat Donald Trump.
 
D’autres anciens leaders communistes étudiants des années 1960 soutiennent aujourd’hui les antifas, tel Dan Siegel, ancien membre de l’organisation radicale Students for a Democratic Society (SDS) qui a pris la défense en tant qu’avocat du professeur Eric Clinton, un antifa coupable d’avoir agressé plusieurs partisans de Donald Trump à Berkeley en avril dernier en les frappant violemment à la tête avec un cadenas de vélo en acier.
 

Black Lives Matter, ou la synthèse des théories communistes et des théories raciales

 
Que ce soit à Boston, Berkeley, Charlottesville, Chicago, Los Angeles, Philadelphia, Baltimore, St. Louis, Oakland, Seattle ou ailleurs, quand les violences antifas éclatent, le Parti communiste révolutionnaire (RCP) est toujours présent. Le mouvement Black Lives Matter (BLM), qui s’inspire des théories antiblanches développées par le communiste staliniste-maoïste Noel Ignatiev, membre du Communist Party USA, est lui aussi très actif lors des violences antifas. Pour Ignatiev comme pour de nombreux activistes antifas affiliés à BLM, « si vous êtes un mâle blanc, vous ne méritez pas de vivre, vous êtes un cancer, une maladie, les mâles blancs n’ont jamais contribué à rien de positif dans le monde ». BLM, c’est la lutte des classes du marxisme-léninisme remplacée par une lutte des races.
 
L’idée n’est pas nouvelle, puisqu’une telle synthèse entre marxisme-léninisme et théories raciales avait déjà été développée et mise en application par le national-socialisme allemand dont BLM prétend, avec les autres composantes de la mouvance antifa, combattre les émanations contemporaines.
 

Olivier Bault