Le ministère de l’Éducation des États-Unis contraint à enquêter sur la discrimination – à l’encontre des hommes

États Unis Éducation discrimination hommes
 
Il a fallu la plainte d’un étudiant en doctorat pour que le ministère de l’Éducation américain se voie forcé d’enquêter sur une potentielle discrimination. Forcé ? La discrimination ne concernait ni les femmes, ni les étrangers, ni les homosexuels, ni les transgenres… mais les hommes. Kucsat Pekgoz, 30 ans, inscrit à l’Université de Californie du Sud s’est plaint du fait que les femmes reçoivent un soutien spécial que les hommes n’ont pas le droit de recevoir. Une réalité de plus en plus tangible dans tout le milieu de l’Éducation, qui contrevient pourtant au fameux Titre IX « qui interdit toute discrimination sur la base du sexe dans les programmes d’éducation soutenus par l’État ».
 
Le serpent gauchiste va-t-il se mordre la queue ? Le pseudo égalitarisme va-t-il montrer son vrai visage, celui de l’aliénation masculine ?
 

Des programmes spéciaux seulement pour les filles

 
Steve Byas du NewAmerican qui relève ce cas intéressant, a lui-même a été confronté à ce parti-pris anti masculin prônant une discrimination positive à l’égard des femmes ou des filles en l’occurrence. Il raconte que lors d’une réunion parents-professeurs, avant que son fils ne commence sa première année au lycée, un administrateur de l’école avait expliqué certains des programmes spéciaux qu’ils offraient aux élèves, notamment un programme pour aider les filles à suivre des cours de mathématiques.
 
Le journaliste avait alors demandé s’il existait des programmes spéciaux pour les garçons… L’administrateur avait bafouillé une non-réponse et avait enchaîné.
 
Nous sommes bel et bien passés de la notion d’« individus » à celle de « groupes » – et des groupes très déterminés par la cause gauchiste. S’il y a discrimination, c’est bien sur ce point, car certains sont manifestement plus égaux que d’autres…
 

Une plainte pour discrimination anti hommes

 
Kucsat Pekgoz, soutenu par la National Coalition for Men, s’est donc plaint que les femmes recevaient un soutien accru de la part de l’administration et ce dans plusieurs grandes universités américaines, notamment Yale, Princeton, USC et Tulane University. Il a pointé l’existence du groupe Women in Science and Engineering d’USC, les Yale Women Innovators, ainsi que certaines bourses d’études réservées aux femmes pour lesquelles les hommes ne sont pas tenus de faire acte de candidature et des programmes de formation politique exclusivement féminins.
 
Quel esclandre si des groupes, des programmes similaires étaient mis en place pour les hommes ! Sauf, bien sûr, si c’étaient des hommes qui s’identifiaient comme femmes… (il faut réfléchir, ce pourrait être une solution)
 
« Les femmes constituent la majorité [56% des étudiants américains aujourd’hui], donc je ne vois vraiment pas en quoi cela ne constituerait pas une discrimination à l’égard des hommes » a déclaré Kucsat Pekgoz.
 
En 2016, Mark Perry, membre du corps professoral de l’Université du Michigan, avait aussi intenté une action pour se plaindre d’un salon d’étude réservé aux femmes, qui sont toujours traitées « comme si elles étaient sous-représentées, comme si elles étaient faibles et victimes et avaient besoin de tout ce soutien ».
 
Les femmes se trompent, la plupart du temps, lorsqu’elles croient y voir leur avantage. Ces organisations, ces discriminations positives systématiques tendent généralement à promouvoir surtout l’hostilité envers les hommes et servent un fort parti pris gauchiste.
 

Des effets néfastes du contrôle de l’État sur l’éducation aux États-Unis

 
Ce qui est étonnant, voire ironique, c’est que la division des droits civils du département de l’Éducation a quand même ouvert une enquête : elle se doit d’étudier ces plaintes, en vertu du Titre IX qui interdit la discrimination fondée sur le sexe dans les écoles bénéficiant d’un financement fédéral (c’est-à-dire à peu près tous les établissements américains aujourd’hui, publics ou privés).
 
Avant les années 1960, le gouvernement fédéral avait un rôle limité dans l’administration des collèges américains. Mais son contrôle s’est accru avec la signature, en 1972, par Nixon, de ce fameux Titre IX. C’est « grâce » à lui qu’Obama, en 2011, a forcé les écoles à statuer sur les plaintes pour agression sexuelle : et beaucoup d’établissements se sont mis à expulser des étudiants de sexe masculin (dont un certain nombre ont été par la suite blanchis), de peur de perdre leurs fonds fédéraux…
 
Voilà ce qui peut se passer lorsqu’un gouvernement de gauche prend la main, avec son pouvoir financier, sur l’éducation. Les militants libéraux peuvent ainsi marteler l’idée selon laquelle « les hommes sont des prédateurs naturels qui cherchent à maintenir les femmes dans des positions d’assujettissement », écrit Steve Byas. Ce n’est ni plus ni moins la théorie marxiste. Diviser pour mieux régner. Dresser les uns contre les autres, à force de messages idéologiques des groupes, des ensembles d’individus. Décomposer la société en camps hostiles. Le contrôle étant devenu nécessaire, voire demandé, il n’y a plus qu’à le prendre…
 
Les attaques contre la masculinité sont particulièrement préoccupantes, dans le sens où l’homme est aussi le protecteur de la famille et de la société. Arrachez-lui son statut, et c’est l’État qui prendra la main. Les femmes, dans l’histoire, se font ni plus ni moins instrumentalisées. Qu’on se rappelle qui a fondé la Journée Internationale de la Femme et promu son émancipation tous azimuts : le pouvoir soviétique.
 
On sera curieux de voir la réponse du Département américain aux plaintes de Kucsat Pekgoz.
 

Clémentine Jallais