Cette fameuse explosion cambrienne… ce grand trou de l’histoire de la terre appelé le « Big Bang de la biologie » parce qu’y sont nés brusquement tous les dessins organiques complexes de la vie, donne bien du fil à retordre aux évolutionnistes qui, en manque complet de fossiles intermédiaires qui pourraient justifier d’une continuité quelconque, proposent depuis des décennies nombre d’hypothèses explicatives. La plus avancée était jusque-là celle d’un très grand impact de météorites ou de comètes, qui auraient généreusement apporté à la Terre tous les organismes vivants dont le développement ultérieur aurait conduit à l’émergence de l’humanité : elle se trouve aujourd’hui mise à mal par de nouvelles données venues du sol lunaire qui démentent ce feu d’artifice vital invoqué par les scientifiques.
Il va encore falloir trouver autre chose (que Dieu) pour justifier de la prodigieuse arrivée de la vie sur terre, telle que nous la connaissons actuellement….
« La période du Cambrien est une énorme énigme pour l’évolution » (Stephen Jay Gould)
Pour tenter d’expliquer l’explosion, il y a environ 540 millions d’années, de la plus grande et la plus capitale diversification des espèces animales, végétales et bactériennes, plus connue sous le nom d’» explosion cambrienne », la gent scientifique largement évolutionniste a eu recours à de nombreuses hypothèses.
Impossible en effet, pour eux, de trouver les chaînons manquants à leur fantastique chaîne évolutive continue. Il y a environ 580 millions d’années, la plupart des organismes étaient simples, composés de cellules individuelles parfois organisées en colonies. Les fossiles cambriens fournissent des représentants de tous les principaux groupes d’animaux qui existent actuellement.
Que s’est-il passé entre les deux périodes ? Aucun fossile pour le démontrer : et ce vide est exécrable… Alors que certains darwinistes modernes tentent de s’en accommoder en arguant que cela ne récuse nullement l’idée d’un ancêtre commun, ce grand mystère a donné beaucoup de sueurs froides à Darwin lui-même qui ne l’a jamais évidemment résolu.
Le célèbre paléontologue américain Stephen Jay Gould écrivait à son sujet dans The Panda’s Thumb en 1980 : « Les fossiles ont causé plus de douleurs à Darwin que de joies. Rien ne le stressa plus que l’explosion cambrienne, en même temps que l’apparition de presque tous les dessins organiques complexes … »
L’explosion cambrienne due à une pluie de météorites : la seule porte de sortie des évolutionnistes
Et aujourd’hui, rien n’a changé, les évolutionnistes sont aussi ennuyés – et ennuyeux parce qu’on a bien une petite idée, nous, sur la question. Deux études récentes d’iceux ont lié cette survenance inexplicable de vie à l’oxygène, l’une à sa hausse, et l’autre à son manque – c’est dire l’absence totale d’éléments probants.
Une autre surtout, plus répandue, imagine de la manière la plus « plausible » selon son mot, que la vie a dû être apportée de l’espace : des organismes vivants tels que bactéries, virus, cellules eucaryotes plus complexes et organismes, peut-être même des ovules fertilisés et des graines de plantes, ont été transportés à cette période sur terre via des comètes, des météorites et y ont prospéré dès que les conditions de vie sur Terre le leur ont permis.
Mais un éminent professeur vient de déclarer que l’explosion cambrienne n’a sans doute pas été causée par ce feu d’artifices de météorites il y a 500 millions d’années, tout simplement parce qu’il n’a apriori pas eu lieu…
Cette toute récente découverte vient de l’examen minutieux des poussières ramassées par les coups de râteau lunaires des astronautes d’Apollo, dans les années 1960. En effet, comme le précise le DailyMail, comme la tectonique des plaques et l’altération de la plaque ont détruit une grande partie des preuves de l’histoire de la Terre, les astronomes se tournent souvent vers la lune et Mars pour y trouver des indices.
Mais comment la vie est-elle arrivée sur terre ?!
Dans ces échantillons des années 1960, les chercheurs ont bien trouvé ces minuscules perles de verre attestant de l’impact des météorites. Sauf que le taux d’impact est le même (les sphérules de verre ont été datées) pour les 500 millions dernières années que pour les 4 milliards d’années d’histoire lunaire générale. Aucune variation en vue donc, qui pourrait appuyer la théorie sur les météorites « apporteuses » de vie extra-terrestre…. Ni pour le Cambrien, ni pour l’Ordovicien qui vit aussi une multiplication exceptionnelle du nombre d’organismes marins.
« S’il y avait cette augmentation des impacts à peu près au même moment, cela soutiendrait l’idée que la vie était stimulée ou ensemencée par des molécules organiques provenant du système solaire », a déclaré à New Scientist le professeur Paul Renne du centre de géochronologie de Berkeley en Californie.
Or il n’en est rien. Le co-auteur Nicolle Zellner, chercheur à l’Albion College, a constaté que le taux d’impact sur la lune était probablement constant. Le petit échantillon de sphérules prélevé indique même une multiplication des impacts plus jeunes, démontrant une activité majoritairement plus récente. Ce qui pourrait tout simplement correspondre à la faible profondeur de prélèvement par les astronautes qui n’ont fait que gratter la surface lunaire.
En tout cas cette découverte va décevoir les rêveurs d’une biologie cosmique ! Le mystère de l’explosion cambrienne n’a pas fini d’épaissir pour celui qui ne veut décidément pas voir le dessein du Créateur.