« C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue confesse, à la gloire de Dieu le Père, que Jésus-Christ est Seigneur » (Ph, II, 9-11).

Cette fête fut instituée au XVIe siècle et complète celle de la Circoncision. Pour les Hébreux, le nom devait exprimer l’essence d’une chose ; ainsi le Saint Nom de Jésus signifie « Dieu sauve », ce qui exprime sa mission : « Car Dieu n’a pas envoyé le Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est pas jugé ; mais celui qui n’a pas cru est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du fils unique de Dieu » (Jean, III, 17-18). Cette fête est célébrée le dimanche entre la Circoncision et l’Epiphanie, ou, à défaut, le 2 janvier.