La justice a déjà poursuivi Volkswagen, Renault et PSA pour avoir camouflé le fait que leurs moteurs n’étaient pas aux normes : c’est le tour aujourd’hui de Fiat-Chrysler d’être inculpé pour « tromperie » par le Tribunal de Paris. Selon l’accusation, la fraude serait subtile, à l’italienne : le moteur litigieux, le Multijet II, aurait été « conçu spécialement » pour respecter scrupuleusement les normes lors des tests d’homologation, mais, dans les conditions ordinaires de conduite, le dispositif de dépollution ne fonctionnerait nullement et les émissions d’oxyde d’azote seraient trop élevées. Naturellement, Fiat-Chrysler, aujourd’hui intégré à Stellantis, nie tout en bloc. Question subsidiaire : dans les conditions ordinaires d’utilisation, quel est le préjudice pour la santé de l’excès d’oxyde d’azote dégagé ?