Une enquête menée à l’initiative des guides britanniques auprès de 1.574 jeunes filles révèle que les pratiques d’auto-mutilation constituent le principal problème de santé pour les 11 à 21 ans, suivies par la santé mentale, la cyberintimidation et la dépression.
46 % des 17-21 affirment avoir eu personnellement un problème de santé mentale. Elles ont aussi à 82 % le sentiment que les adultes, et notamment les parents, ne se rendent pas compte des pressions auxquelles elles sont exposées. La majorité des 7-10 ans s’affirment « tristes » ou « déprimées », le plus souvent en raison de leur apparence physique ». Et 75 % rendent compte de leur « angoisse » du fait d’un « harcèlement sexuel ».
Dans un monde de prétendue égalité sexuelle et d’abandon des interdits moraux, ce sont elles, les premières victimes.