Face à l’explosion de la violence, qu’elles attribuent trop facilement au « narcotrafic », plusieurs municipalités ont décrété ces derniers jours un couvre-feu pour les mineurs. C’est le cas par exemple de Béziers, Triel-sur-Seine, Saint-Ouen, Limoges ou Nîmes.
Ces mesures font suite à de violents affrontements entre bandes, ou même à des attaques de ces « bandes » contre les forces de l’ordre. A Nîmes, un avertissement tourne sur les réseaux sociaux : « On va tuer meme les ptit de 5 ans, gardé vos goss ch vous en sécurité. (…) Chak personne qui croisse no homme en noir sera cribler de balles. »
A force de ne rien contrôler et de ne rien éduquer, une contre « société » s’est élevée. De plus en plus de responsables politiques s’en inquiètent… les mêmes qui accusaient de « racisme », de « complotisme » ou d’« extrémisme » ceux qui l’annonçaient quelques années auparavant. Mieux vaut tard que jamais ; mais il faut désormais agir vite.