C’est ce qu’affirme Jean-Dominique Merchet dans l’Opinion, qualifiant cette information de « grand non-dit » des hésitations de l’Elysée quant à une intervention militaire en Syrie.
« Certes, une grande majorité de l’opinion publique ne trouverait rien à redire à ces “dommages français collatéraux” » de la lutte contre le djihadisme, mais cela pourrait radicaliser plus encore une partie de ces jeunes touchés par la propagande djihadiste et les pousser à passer à l’action sur le territoire national.
« Sans compter que les familles pourraient engager des procédures juridiques contre l’Etat. Même si celles-ci auraient peu de chances d’aboutir, elles créeraient un climat de polémique dont le gouvernement préfère se passer » affirme-t-il.