Un récent rapport de l’Institut national d’études démographiques (INED) intitulé « La masculinisation des naissances en Europe orientale » explique que les avortements sélectifs en défaveur des filles ne sont plus la spécialité de l’Asie. Le phénomène, que rendent possible les diagnostics prénataux et les techniques d’avortement, s’observe dans les diasporas asiatiques d’Europe, dans certaines population de l’Est (Albanie) ou dans le Caucase (Azerbaïdjan, Arménie). Le co-auteur de l’étude, Christophe Guilmoto l’explique : « dans ces pays, les familles préfèrent avoir un garçon, synonyme de prolongation du nom et de la lignée familiale ».
Étrange rencontre entre oubli de la morale chrétienne, méthodes médicales modernes et désirs archaïques liés au pire de la société patriarcale dont on prétend s’émanciper·