L’islam et l’islamisme prospèrent au Royaume-Uni et l’islamisation de celui-ci galope : c’est le constat que fait le Gatestone Institute dans l’instantané raisonné qu’il donne des progrès de ces phénomènes en 2014. Ce rapport n’est pas le fait d’excités portés à exagérer puisqu’il retient, pour le nombre de musulmans en Grande Bretagne, le nombre de 3,4 millions, soit 5,3% de la population totale, ce qui place le pays juste derrière la France et l’Allemagne. Soeren Kern, qui présente l’étude, aborde la question à travers quatre thèmes principaux.
 
1, l’extrémisme musulman et les conséquences en matière de sécurité de l’existence de djihadistes britanniques en Syrie.
 
2. L’extension continue de la Charia au Royaume-Uni.
 
3. L’exploitation sexuelle des enfants par des bandes musulmanes (l’agence du crime a noté une croissance des affaires de 155% depuis 2013).
 
4. L’intégration des musulmans dans la société britannique.
 

Progrès démographique fulgurant de l’Islam au Royaume-Uni

 
Mais le regard porté est d’abord démographique : dans la tranche d’âge des plus de 85, moins d’un Anglais sur deux cents est musulman, dans celle des moins de cinq ans, la proportion dépasse dix pour cent. Beaucoup moins qu’en France, mais beaucoup trop pour les Britanniques, qui commencent à regimber, ce que mesure la croissance de l’UKIP.
 
Le document produit par le Gatestone Institute se présente comme une sorte de catalogue chronologique, un éphéméride des progrès de l’islam en Angleterre et de l’islamisation de l’Angleterre, une liste d’anecdotes significatives résumées – sans synthèse, ni même analyse.
 

Le Gatestone Institue donne des exemples concrets d’islamisation

 
Contrairement à la presse française, qui demeure politiquement correcte, l’anglaise aime mettre en valeur des faits divers qui plaisent à ses lecteurs en les révulsant. Par exemple l’histoire de la première Anglaise impliquée dans le conflit syrien, une jeune femme de 26 ans, Nawal Masaad, arrêtée à l’aéroport de Heathrow alors qu’elle s’apprêtait à voler vers la Turquie pour y apporter les 16.500 livres, soit 20.000 euros qu’elle cachait dans ses sous-vêtements. Ou bien les menaces proférées contre les musulmans soupçonnés d’être trop tièdes. Y compris des menaces de mort. Par exemple contre Maajid Nawaz, candidat du parti libéral démocrate au parlement britannique. Ou encore contre un inconnu qui avait eu la simplesse de poster une image sur tweeter où l’on voyait Mahomet et Jésus côte à côte.