Et ce depuis 2007. Après une chute de l’emprise de la glace au mois d’août depuis 1985, celle-ci est restée remarquablement stable depuis dix ans, y compris en 2017, malgré les annonces contraires des experts au mois de mars.
Ainsi le climatologue officiel de l’Alaska, Rick Thoman, annonçait que les couvertures « extrêmement faibles » des derniers étés auraient pour effet une absorption particulièrement haute d’énergie solaire par les eaux découvertes, « plus sombres ». La chaleur allait se reporter aux années suivantes, pensait-il.
D’autres prenaient argument de la minceur de la couche de glace qui en résulterait à la fin de l’hiver pour annoncer une fonte record.
C’est le contraire qui est vrai, selon Paul Homewood, blogueur climatosceptique : en hiver en tout cas, l’épaisseur de la classe ne joue pas sur l’absorption d’énergie solaire puisqu’il n’y en a quasiment pas, et qu’au contraire l’eau découverte perd rapidement sa chaleur dans l’atmosphère. Ce qui explique que le printemps arrivant, la glace ait pu rapidement retrouver les niveaux d’années précédentes.
Sans doute le minimum n’était pas encore atteint mais à date égale, l’étendue de la classe dépasse toujours celle d’il y a deux ans, et devrait rester à ce niveau à moins d’une tempête importante.