Selon la grande presse, la glace arctique a de nouveau atteint un point exceptionnellement bas en septembre avec une couverture de 4,64 millions de kilomètres carrés, huitième niveau le plus bas depuis 1978, date à laquelle on a commencé à relever les données. Et ce malgré des températures modérées, voire plus fraîches que la normale, selon la NASA.
Autre son de cloche chez climatedepot.com, site climatosceptique qui observe au contraire des gains massifs dans la couverture de l’Arctique, la glace océanique ayant progressé de 40 % depuis le point le plus bas atteint en septembre 2012.
A la surface du Groenland, on enregistre en 2017 une couverture de glace dix fois plus importante qu’il y a cinq ans ; c’est le cinquième niveau le plus haut depuis qu’on relève ces données.
De manière générale au Groenland, le niveau de fin d’année – le bilan de surface massique ou SMB – ressemble davantage à ce qu’il était au milieu des années 1980, avant une chute au cours des années 1990 et 2000. Son glacier le plus connu, le glacier Petermann, a grossi de manière substantielle et constante au cours de ces cinq dernières années.
Climatedepot met en ligne, en parallèle, le fac-similé d’un article publié en 1939 annonçant la fonte rapide des glaciers au Groenland. A cette époque-là, le professeur suédois Hans Ahlmann ne craignait pas d’écrire, de retour d’une expédition vers le sous-continent arctique au cours de laquelle il avait constaté un réchauffement de plusieurs années : « On peut dire sans exagérer que les glaciers – comme ceux de Norvège – courent le risque d’un effondrement catastrophique. »
L’histoire se répète !