En décembre 2012, les Etats-Unis étaient secoués par un atroce fait-divers : Adam Lanza, un jeune homme de 20 ans avait tué sa mère dans le Connecticut puis s’était emparé de son arme pour aller tuer 20 enfants et 6 adultes dans l’école élémentaire d’à côté avant de la retourner contre lui.
A la suite de ce drame, la Commission consultative de Sandy Hook (nom de la ville) avait été créée. Cette commission cible aujourd’hui les familles faisant l’école à la maison sous le prétexte que la mère de ce jeune homme, décrit comme « perturbé et dépressif », l’avait retiré du système scolaire pour lui donner elle-même les cours pendant un an et demi.
Le projet est aujourd’hui de cibler les familles ayant des enfants avec « des problèmes émotionnels, sociaux ou de comportement » afin de surveiller de près l’enseignement donné et l’évolution de l’enfant.
Les observateurs s’inquiètent pourtant que cela soit un simple prétexte de plus pour permettre à l’Etat de contrôler les familles faisant l’école à la maison, puisque celles ayant des enfants à « problèmes » devront « remplir un rapport de progression préparé par les équipes créant les programmes d’éducation spécialisée ».
Ils sont principalement inquiets de savoir qui sera en mesure de décider ce que signifie un enfant ayant « des problèmes émotionnels, sociaux ou de comportement ». Une inquiétude légitime depuis que les mouvements opposés à l’école à la maison ont répandu l’idée selon laquelle cette pratique serait mauvaise pour le développement émotionnel, social et comportemental des enfants…