Malgré une interdiction générale au Département d’Etat, Hillary Clinton utilisait un mail personnel en tant que secrétaire d’Etat

Hillary Clinton mail personnel Departement d Etat
 
Une note interne du Département d’Etat datée de 2011 montre que le bureau de la Secrétaire d’Etat de l’époque, Hillary Clinton, a demandé aux employés de ne pas utiliser leurs adresses mails personnelles au travail pour des raisons de sécurité, alors qu’elle n’a cessé de gérer toutes les affaires du gouvernement à partir d’un compte personnel pendant cette même période.
 

Les normes de sécurité du Département d’Etat

 
Envoyé au personnel diplomatique et consulaire en juin 2011, le télégramme non protégé, qui porte la signature électronique d’Hillary Clinton, affirme explicitement que les employés devaient « éviter de réaliser le travail officiel du Département d’Etat avec (leur) compte mail » personnels. Il indiquait également que les employés ne devaient pas « transférer de mails professionnels vers des comptes personnels ».
 

Défiant la sécurité, Hillary Clinton a utilisé mail et serveur personnels

 
Mais pendant ses quatre années au département d’Etat (2009-2013), Hillary Clinton n’a jamais utilisé elle-même son adresse email gouvernementale, lui préférant une adresse personnelle et même un serveur personnel. Cela peut constituer une violation des règles en vigueur à Washington, mais cela pose surtout la question de la sécurisation des communications sensibles.
 
La note, intitulé « Securing Personal E-mail Accounts » conseillait aux employés de sécuriser les adresses mails personnelles à cause de l’augmentation du nombre de cyber-attaques visant des employés du gouvernement.
 
Par ailleurs un rapport de l’inspecteur général daté de 2012 réprimandait l’ancien ambassadeur au Kenya pour avoir – entre autres – utilisé un mail commercial pour gérer des affaires professionnelles. Cet ambassadeur, Scott Gration, avait démissionné peu de temps avant la publication de ce rapport.
 
Hillary Clinton, elle, n’a jamais été inquiétée alors qu’elle a violé la loi, interdit aux autres de faire ce qu’elle faisait et qu’elle a même eu recours à un serveur personnel, seul moyen d’éviter l’enregistrement automatique de ses courriers par les services de renseignement…
 

Des documents confidentiels chez Hillary Clinton comme chez l’ancien directeur de la CIA Petraeus ?

 
En 2013, le FBI avait engagé une perquisition chez l’ancien directeur de la CIA David Petraeus, qui plaidait cette semaine coupable de « négligence » dans l’affaire de fuite de documents confidentiels transmis à sa maîtresse. Le FBI avait recommandé d’engager des poursuites contre l’ancien directeur de la CIA après que des documents classés top secret avaient été retrouvés sur l’ordinateur de sa maîtresse, Paula Broadwell, la biographe du général quatre étoiles à la retraite.
 
Il a notamment reconnu avoir « apporté » huit recueils de documents qu’il avait lui-même qualifiés de « hautement confidentiels », dans une maison de Washington où il a passé un long week-end le 28 août 2011 avec sa biographe. Il avait ensuite laissé ces huit recueils, les « black books » dans cette maison « pour (en) permettre l’accès » à Paula Broadwell. Le général avait ensuite récupéré ces documents confidentiels le 1er septembre 2011 et les avait rapportés à son domicile en Virginie.
 
A la question de savoir si le serveur personnel d’Hillary Clinton pourrait également contenir des informations confidentielles et si le problème faisait l’objet d’une enquête officielle, le FBI a répondu : « Non. Vous devriez vérifier avec l’Etat ». Pas de réponse du côté de ce dernier.
 

Un scandale parmi d’autres, la mine d’or du frère d’Hillary Clinton à Haïti

 
A ce premier scandale, s’ajoute un deuxième révélé par le journaliste du New York Times Peter Schweizer, qui vient de publier un livre-enquête sur la fortune amassée au fil des années par le couple Clinton.
 
Le journaliste révèle que le frère d’Hillary Clinton a eu l’autorisation d’acheter une mine d’or à Haïti après que les Etats-Unis eurent accordé plus de 3,1 milliards de dollars à l’île ravagée par un tremblement de terre en 2010. Aucun permis de ce genre n’avait été délivré depuis plus de cinquante ans.