Un homme prix d’interprétation féminine à Cannes : le train-train de la révolution arc-en-ciel

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Cela ne vaut pas plus qu’une brève information. Certes le scandale est de taille. Incroyable dans une société qui se respecterait tant soit peu, impensable voilà seulement encore dix ans, c’est un fait, posé devant nos yeux, répété, ressassé jusqu’à plus soif : pour noyer le poisson, quatre actrices ont reçu en même temps le prix d’interprétation féminine au festival du cinéma de Cannes, et, fait plus exceptionnel encore, l’une de ces actrices était un acteur : « Karla Sofia » Gascon, né Carlos, qui, marié et père d’un enfant a commencé sa « transition » en 2018. En larmes, « iel » a dédié son prix à « toutes les personnes trans qui souffrent tout le temps. (…) Je veux que ces personnes arrivent à croire (…) qu’il est toujours possible de s’améliorer, que chacun peut devenir une meilleure personne. Donc, vous tous qui nous avez fait souffrir, il est temps aussi que vous changiez ». Le trouble de l’identité et l’effusion sentimentale se marie facilement, en effet, dans cette confrérie, au moralisme agressif.

Si cela ne vaut pas plus de développement, c’est que toutes les composantes de cette « nouvelle » sont archiconnues. D’abord, il ne fait aucun doute que du point de vue de la réalité que s’efforcent de dessiner les sciences, il n’y a que deux sexes. L’homme et la femme diffèrent fondamentalement, définis par leurs chromosomes respectifs dans chaque cellule de leurs corps, leur squelette, le poids de leur cerveau, etc. Le nombre des études et l’incessant pilpoul visant à nier cette donnée de base ne fait rien à l’affaire et si certains persistent à la nier, il n’y a rien à faire pour eux.

Cependant ils sont nombreux, puissants et organisés et ils mènent depuis des décennies une action couronnée de succès pour obtenir gain de cause. On a vu des « transgenres » avoir des résultats non pas étonnants, mais attendus, dans le sport, au mépris de la justice et du bon sens – même si quelques féministes de bon sens s’en plaignent (notons qu’aucun « homme » né femme ne concourt en boxe masculine). Même topo à l’Eurovision. Et chez les miss, miss Portugal et miss Pays Bas. Cela touche forcément le cinéma. La vitrine de Cannes s’y prêtait particulièrement bien, puisqu’elle se maintient par le scandale, notamment sexuel, comme la Palme d’or récompensant le navet militant lesbien La vie d’Adèle en 2013. RAS, toujours la même chienlit sûre d’elle et dominatrice, toujours la même révolution archi-prévisible. Et l’on peut prévoir qu’avec la faillite inéluctable de la fable du réchauffement du climat par l’homme, la branche LGBTQ+ du récit arc-en-ciel va prendre encore plus d’ampleur.