Leung Chun-Ying, chef de l’exécutif de l’ancienne colonie britannique de Hong Kong, vient de sommer les manifestants « pro-démocratie » de stopper « immédiatement » leurs rassemblements, après que la police, avec le soutien des autorités chinoises, a gazé des manifestants pourtant pacifiques. Ces derniers venaient de poser la date du 1er octobre comme limite au gouvernement chinois pour accéder à leurs revendications.
Ils dĂ©noncent la mainmise de plus en plus manifeste de PĂ©kin dans les affaires politiques de la ville et le refus de la Chine de dĂ©mocratiser jusqu’au bout le processus Ă©lectoral en instaurant un suffrage universel totalement libre Ă Hong Kong. Ils s’insurgent contre la dĂ©cision de PĂ©kin, annoncĂ©e en aoĂ»t, d’accorder le suffrage universel Ă l’Ă©lection du chef de l’exĂ©cutif en 2017 tout en gardant le contrĂ´le des candidatures.
L’Occident et les tensions entre manifestants et gouvernement central
Le porte-parole de la diplomatie chinoise, Madame Hua Chunying, a affirmĂ© que la Chine soutenait entièrement le gouvernement de la RĂ©gion autonome spĂ©ciale de Hong Kong pour traiter le problème des activitĂ©s illĂ©gales liĂ©es aux manifestations, avant de lancer Ă l’adresse des pays occidentaux : « Les affaires de Hong Kong relèvent des affaires intĂ©rieures chinoises. Nous invitons instamment les parties extĂ©rieures Ă la retenue et Ă ne pas s’ingĂ©rer de quelque façon que ce soit. »
Les militants, quant Ă eux, ont jurĂ© d’occuper le cĹ“ur de la ville tant que PĂ©kin ne leur accorderait pas les rĂ©formes politiques promises après la rĂ©trocession Ă la Chine de l’ancienne colonie britannique en 1997. Promesse de communistes…
Follow Us