L’imam de la prison de Brixton avait fait évincer le prêtre catholique, en l’accusant d’extrémisme !

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Un an que le prêtre catholique Paul Song se bat contre son bannissement de l’aumônerie de la prison de Brixton, en Grande-Bretagne. Il vient tout juste d’être réintégré, grâce au soutien du Christian Legal Center. C’était tout simplement l’imam qui s’était arrangé pour le forcer à quitter l’établissement où il prodiguait ses cours et son réconfort depuis près de vingt ans… Le père Paul Song raconte à présent librement la pression musulmane qui sévit aujourd’hui dans les prisons anglaises.
 
Le pire reste sans doute, dans cette histoire, l’incroyable soumission des autorités pénitentiaires qui ont préféré se plier aux injonctions du plus intimidant… Par peur, par idéologie ? A terme le résultat est le même : la domination musulmane dans les prisons, fabuleux foyers d’extrémisme.
 

Un bilan irréprochable en deux décennies de ministère catholique dans la prison de Brixton

 
Dans le DailyMail de samedi, on peut lire de long en large l’impensable histoire de Paul Song. Tout a commencé à la nomination, en 2015, de l’imam Mohamed Yusef Ahmed en tant que nouvel aumônier musulman de la prison de Brixton. Jusque là, le père Song avait mené son ministère sans heurts – la suite allait tourner vinaigre.
 
L’imam a très vite déclaré que son cours du christianisme était « trop radical ». Et en août 2017, le père Song recevait un courrier du responsable de la prison chargé de superviser les infractions, Graham Horlock : il était accusé d’avoir qualifié un prisonnier de « terroriste », d’avoir fait référence à l’État islamique et d’avoir menacé l’imam. Décision « permanente » était prise de l’éloigner « avec effet immédiat » : le père Song, « absolument perplexe », fut totalement pris de court.
 
Il a fallu toutes les démarches possibles, pendant une année complète, pour venir à bout de cette situation scandaleuse. Theresa Villiers, membre du Parti conservateur, a même soumis une question écrite au secrétaire à la Justice, lui demandant s’il avait discuté avec le directeur de la prison et s’il allait « faire le nécessaire pour obtenir la réintégration » du père.
 
C’est qu’au lancement de la contestation judiciaire par le Christian Legal Center et à la sortie de l’affaire dans les médias que le service pénitentiaire finit par effectuer un examen indépendant. Le rapport conclut alors que l’exclusion de Paul Song de la prison n’était ni raisonnée ni fondée et qu’il devait être réintégré comme aumônier bénévole…
 

« Certains détenus parlaient avec une telle haine contre la Grande-Bretagne, le gouvernement et l’armée. C’était effrayant »

 
Cette mésaventure a néanmoins pu permettre au père Paul Song de raconter ce qui se passe désormais dans les prisons de Grande-Bretagne. Où des contingents musulmans de plus en plus radicaux, craints tant par les gardiens que par les détenus, prennent le contrôle des populations carcérales et agissent en toute impunité, au vu et au su des autorités pénitentiaires.
 
Bien souvent, les détenus sont forcés, parfois avec violence, de se convertir à l’islam, parce que c’est leur seul moyen de protection ! « Avec la pénurie de gardiens, cette protection est devenue inestimable, confie au Daily Mail un ancien détenu, ceux qui ne se convertissaient pas vivaient dans la peur ». Et impossible, rajoute-t-il, de « dénoncer l’oppression sans risquer d’être véritablement attaqué ».
 
Le Père Paul lui-même, originaire d’Asie, essuyait des injures racistes et haineuses. Il raconte qu’il s’arrangeait toujours pour être proche d’une caméra de vidéo-surveillance, craignant pour sa propre sécurité. Des détenus musulmans venaient régulièrement chahuter ses cours sur la Bible à la chapelle commune – un jour, trois d’entre eux sont venus prier à voix haute les assassins de Lee Rigby (militaire égorgé dans les rues de Londres le 22 mai 2013), soutenant l’État islamique.
 
Quant à l’imam, il avait déclaré vouloir « changer la domination chrétienne » au sein de la prison de Brixton…
 

Ces autorités pénitentiaires qui commencent à céder à l’extrémisme des imams

 
L’évolution en 20 ans, le père Song en a été le témoin. Ces intimidations violentes et récurrentes ont d’ailleurs fait fuir nombre d’aumôniers chrétiens. A Brixton, avant, il y avait trois aumôniers à temps plein – un catholique, un musulman et un anglican, le révérend Phil Chadder, qui dirigeait l’aumônerie. Mais en 2015, ce dernier a cessé de visiter la prison. Deux ans plus tard, l’inspecteur des prisons Peter Clarke constatait des niveaux élevés de violence et notait qu’un tiers des prisonniers se sentaient en danger, qu’il fallait recruter sans délai un autre pasteur… (ce qui n’a pas empêché Brixton, au même moment, de virer le père Song, laissant pour tout aumônier un unique imam)
 
« Pas un instant, je ne pensais que quelque chose comme cela pouvait arriver en Angleterre » a déclaré ce dernier.
 
Mais son témoignage peut encore fait s’ouvrir des yeux. Même si l’affaire ne date pas d’hier. Déjà, en avril 2016, The Independent révélait dans un article, que la plupart des imams qui fréquentent la prison ne luttaient pas contre la radicalisation, voire que certains y faisaient des prêches islamistes. Alors qu’au sein des établissements, le nombre des musulmans croît inexorablement. En France, selon les chiffres d’un reportage réalisé en 2016 par France 3 pour l’émission Docs Interdits, plus de 40 % des prisonniers incarcérés en France sont musulmans (le reportage donne le chiffre de 30 000 alors qu’il y avait pendant l’année 2016 entre 68 000 et 69 000 personnes incarcérées).
 
Laissez-leur la main comme à Brixton, évincez les aumôniers chrétiens et on verra le résultat.
 

Clémentine Jallais