340.000 nouveaux titres de séjour ont été délivrés en France en 2024, dont une bonne part de réfugiés, et l’OFPRA croulait sous les dossiers (497.000) des réfugiés et demandeurs d’asile au 31 décembre de la même année – et cela ne s’est pas amélioré en 2025. Mais il semble que le ministère de l’intérieur, dont une des tâches était naguère de surveiller les flux migratoire n’ait aujourd’hui d’autre ambition que de les fluidifier, d’optimiser la passoire aspirante. Laurent Nunez, en partenariat avec France Travail, la Chambre de commerce et d’industrie, la Délégation interministérielle à l’accueil et à l’intégration des réfugiés (DIAIR) et la Direction générale de l’emploi et de la formation professionnelle (DGEFP) du ministère du Travail et des solidarités, vient de lancer un prix. Un prix pour encourager quoi ? Réponse : encourager les entreprises à adopter des démarches responsables en faveur des réfugiés, diffuser les bonnes pratiques en matière de recrutement et d’inclusion, changer le regard sur les réfugiés en mettant en lumière leur contribution économique. On évaluera les entreprises et leurs projets en fonction de leur recrutement inclusif et diversifié. En d’autres termes, ceux que les pompes aspirantes sociales n’auront pas assez gavés devront l’être par des entreprises nounous. Les candidatures sont ouvertes depuis le 17 décembre et la remise des prix est prévue pour avril. On espère le premier.











