Les individus qui se revendiquent « LGBT » sont assez nombreux à redevenir « hétérosexuels »

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Voilà une étude qui fait exploser quelques-uns des mythes au sujet de « l’orientation sexuelle » dont les militants de la cause homosexualiste nous disent volontiers qu’elle est « subie » et non « choisie ». Une nouvelle étude publiée dans la revue Demography aux presses universitaires de Duke University en Caroline du Nord (établissement privé très coté aux Etats-Unis puisqu’il occupait en 2021 la 20e place au classement mondial des meilleures universités) est venue contredire ces dires. L’étude en question est « controversée », comme on dit, puisqu’elle assure qu’un nombre significatif d’individus qui se revendiquent « LGBT » finissent par modifier leur « identité » pour redevenir « hétérosexuels ».

Petites précisions de vocabulaire. L’acronyme LGBT au moyen duquel sont revendiqués des droits, voire des privilèges et des discriminations positives liés à des comportements que la morale traditionnelle réprouve absolument, est en soi scandaleux. Le mot « hétérosexuel » s’inscrit lui-même dans cette logique, puisqu’il a été inventé par les homosexualistes pour désigner ceux qui ne partagent pas une « orientation sexuelle » déviante par rapport à cette même morale traditionnelle, avec l’avantage de ne plus désormais les désigner comme normaux. Et ce, parce qu’ils rejettent justement toute idée de norme.

 

Les « LGBT » sont nombreux à modifier leur « identité » au cours de leur vie

L’étude publiée par Duke repose sur l’examen des données d’une étude longitudinale sur des ménages britanniques, résultant d’entretiens avec 22.673 personnes interrogées à deux reprises, d’abord sur la période 2011-2013, puis sur la période 2017-2019.

Au total, 8,6 % des personnes qui s’étaient identifiées comme « gays » et « lesbiennes » lors de la première vague de l’enquête avaient changé d’« identité » pour devenir hétérosexuelles lors de la deuxième vague, soit en l’espace de six ans.

Cela veut dire que près d’une personne sur dix se revendiquant d’une « identité sexuelle » supposément ancrée dans le patrimoine génétique (born that way) a choisi de changer d’« orientation » pour revenir à ce que l’on considérait naguère comme normal, car fondé sur une réalité objective. Et même si l’étude n’évoque pas ce fait, on pourrait ajouter que ces personnes l’ont fait malgré la pression médiatique et sociétale qui fait une promotion effrénée en faveur des « identités LGBT » en affirmant qu’on ne peut rien changer à ces « orientations ».

 

Bi, trans et autres individus extravagants choisissent massivement de redevenir hétérosexuels

Parmi les autres catégories – bi, trans, et autres catégories trop nombreuses pour être énumérées ici – la proportion de ceux qui reviennent à l’hétérosexualité est beaucoup plus importante. Parmi ceux qui s’identifiaient comme bisexuels, 44 % annonçaient avoir changé d’identité six ans plus tard pour devenir (ne devrait-on pas dire « redevenir » ?) hétérosexuels. Près d’un « bi » sur deux ! Ceux qui avaient choisi la catégorie « autres » – qui inclut les transgenres – pas moins de 69,6 % au total étaient devenus hétérosexuels. Soit largement plus des deux tiers. Plus révélateur encore : même parmi ceux qui n’ont pas voulu révéler leur identité sexuelle lors de la première vague de l’enquête, 62,2 % se sont identifiés comme hétérosexuels lors de la deuxième vague.

A l’inverse, parmi les « hétérosexuels », seuls 3,3 % ont changé d’« identité » d’une vague d’enquête à l’autre, ce qui indique une stabilité beaucoup plus grande que parmi les autres groupes. Serait-elle liée au caractère de « normalité » qui est si mal vue aujourd’hui ?

Yang Hu, de l’université de Lancaster, et Nicole Denier, de l’université d’Alberta, directeurs des nouvelles recherches, ne sont pas de cet avis, choisissant plutôt le nouveau concept de fluidité pour expliquer les variations identitaires à vrai dire assez spectaculaires, notamment chez les « trans » qui revendiquent aujourd’hui traitements hormonaux – dès avant la puberté ! –, changements de sexe chirurgicaux, modifications de leur état civil et plus généralement la plus haute considération de toute la société à l’égard de leurs extravagances.

 

Rien n’est figé, nous dit-on, mais la « norme » attire toujours davantage

« L’identité sexuelle est fluide », peut-on lire dans l’article. « Nos résultats encouragent les chercheurs et les collecteurs de données à examiner en détail la mobilité de l’identité sexuelle et à prendre en compte ses implications pour la mesure de l’identité sexuelle. »

Les chercheurs assurent que leur étude est novatrice. L’article qui la présente souligne que la communauté des chercheurs en sait « relativement peu sur la fluidité de l’identité sexuelle dans la population générale et sur la façon dont le degré de fluidité varie d’un groupe démographique à l’autre ».

Mais la fluidité dont parlent les chercheurs ici, est très concrètement, loin d’une variation libertaire autour d’expérimentations infinies. Même si le monde hurle que tout est permis – ce qui explique sans doute le nombre croissant de personnes qui se revendiquent de l’une ou l’autre « identité LGBT » dans les sondages actuels, la normalité a la vie dure, et constitue non seulement, et de loin, la première catégorie par le nombre, elle est aussi celle qui attire le plus, pour grossir encore au sein de la population au fur et à mesure que celle-ci vieillit.

En tout cas, il semble bien que « l’identité LGBT » n’en soit pas une.

 

Jeanne Smits