L’étude publiée le 30 avril suggère que la banalisation de l’homosexualité, conjuguée avec le mouvement MeToo qui rend l’hétérosexualité « moins désirable », a provoqué ce qui est véritablement un séisme de l’identité. « Entre 2015 et 2023, le nombre de jeunes adultes de 20-29 ans s’identifiant comme bisexuels ou pansexuels a été multiplié par six », assure l’INED : 19 % des femmes de 20-29 ans contre 8 % des hommes.
Est-ce si étonnant, quand la simple évocation d’une « normalité » de l’attirance entre les sexes est déjà suspecte ?