Pour Christopher Ruddy, PDG de Newsmax, le média de droite qui monte aux Etats-Unis, Donald Trump mérite la note A+ pour le travail qu’il a déjà accompli depuis sa prise de fonctions fin janvier. S’exprimant dans le cadre du chatshow « Rob Schmitt Tonight » sur Newsmax, il a rappelé que Trump a hérité d’un « monde en feu », tandis que sur place aux USA, « l’économie était dans un état épouvantable avec 25 % d’inflation cumulée au cours des dernières années, des déficits qui font rage, des problèmes économiques énormes ». « Et nous avions aussi, au même moment, 15 millions de clandestins dans le pays », ajoutait Chris Ruddy.
A cela il faut ajouter les conflits dans le monde : la guerre en Ukraine, la « guerre potentielle au Proche Orient, la situation à Taiwan ». « Je ne pense pas que quiconque aurait pu gérer tout cela si bien et si vite », a-t-il jugé.
L’explosion de violences à Los Angeles en témoigne sans doute : Trump l’atypique dérange… Il se heurte à ceux qui veulent la guerre et les confrontations, toute cette dialectique ordonnée à la « synthèse » mondialiste.
Mais il a déjà un bilan positif – marquant des points là où on annonçait bruyamment son inéluctable défaite.
L’inflation se dégonfle sous Trump
En quatre mois, depuis l’investiture de Trump, les prix à la consommation n’ont connu qu’une très faible augmentation – preuve que les droits de douane imposés par son administration n’ont pas provoqué une inflation indécente qui pèserait, selon ses adversaires, sur les gens ordinaires. Les prix de base – hors aliments par nature volatils et énergie – n’ont progressé que de 0,1 % en mai. Depuis juin dernier, l’inflation annuelle est de 2,8 %, et les prix à la consommation ont augmenté de 2,4 % sur la période.
Même les biens durables sont en baisse de 0,1 % sur un mois et stables par rapport à il y a un an : c’est pour ceux-ci que l’on annonçait les hausses les plus spectaculaires. C’est vrai pour les vêtements et les meubles ; les appareils ménagers ont quant à eux augmenté de 0,8 % par mois depuis avril, mais par rapport à la même époque l’an dernier, on constate une baisse de 0,8 % et il pourrait donc s’agir du rattrapage d’une déflation antérieure.
Bref, globalement, tout va bien.
Dans le même temps, en moins de cinq mois, la tendance qui s’était installée sous Biden s’est inversée : là où l’emploi des migrants a augmenté de 4,7 millions au cours de son mandat, contre 645.000 emplois supplémentaires pour les personnes nées aux Etats-Unis, la totalité des nouveaux emplois créés a profité à cette dernière catégorie. On parle de plus d’un demi-million de postes.
Les Américains profitent des nouveaux postes et gagnent plus
Par rapport à mai 2024, date à laquelle Biden occupait encore la Maison Blanche, le nombre d’Américains nés sur le sol US en situation d’emploi a progressé de 1,4 millions, selon le président du Conseil des conseillers économiques, Steve Miran, tandis que le nombre de personnes en emploi nées hors-Etats-Unis a chuté de 195.000.
Cela ne veut pas dire que ceux-ci ont forcément gonflé les rangs des chômeurs, puisque le nombre de personnes nées à l’étranger qui ont quitté le monde du travail atteint environ un million sur la période allant de mars à mai 2025 : certains économistes y voient l’indication que des clandestins sans autorisation de travail quittent le marché.
L’un des faits concomitants pourrait ne pas être sans lien : les salaires sont en augmentation et progressent en moyenne plus vite que l’inflation. En mai, ils ont pris 0,4 % et le salaire horaire moyen atteint désormais 36,24 dollars. Le salaire mensuel moyen, lui, est de 5.677 dollars – près de 4.900 euros.
L’économie était saturée de travailleurs étrangers sous Biden, ce qui a considérablement augmenté l’offre de main-d’œuvre, gelé les salaires et fait en sorte que la quasi-totalité de la croissance nette de l’emploi soit attribuée aux migrants nouvellement arrivés depuis la frontière sud, note ainsi Breitbart. Sous Biden, 7,3 emplois de migrants ont été créés pour 1 nouvel emploi profitant à un Américain.