Ce week-end, les Italiens étaient appelés aux urnes à l’initiative de partis de gauche, de syndicats et d’ONG. Le gouvernement de Giorgia Meloni s’était dit « absolument contre » ce référendum qui visait à réduire de 10 à 5 ans le temps que doit passer un migrant sur le sol italien pour pouvoir demander la nationalité, et à abroger certaines disposition libéralisant le marché du travail.
Mais dimanche et lundi, seuls 30 % des électeurs se sont rendus aux urnes, le seuil nécessaire à la prise en compte des résultats étant de 50 %.
Le vice-Premier ministre, Matteo Salvini, s’est réjoui sur X de cet échec : « Grande défaite pour une gauche qui n’a plus d’idées ni de crédibilité et qui n’arrive même pas à mobiliser ses propres électeurs. (…) Les Italiens ont choisi, vive la démocratie. »