La guerre des mots
En Italie, une association financée par Soros veut interdire toute mention d’origine ethnique ou religieuse dans la presse

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George Soros souhaite que l’on ne puisse plus faire le lien entre les crimes, délits et nuisances causés par les « migrants » et leur origine ethnique. A cette fin, une association financée par lui fait pression sur la presse en Italie pour qu’elle taise l’identité des migrants.
 
C’est bien simple : plus aucun terme utilisé dans la presse ne signalera l’origine ethnique ou religieuse des migrants, telle est l’ambition de l’association Carta di Roma. Parmi les mots ainsi pourchassés en Italie figurent « nomadi », nomades, zingari, bohémiens. Ou bien Albanais, Maghrébins et Chinois. Les réseaux de prostitution et de drogue organisés au Kossovo n’ont ainsi plus d’origine ethnique, pas plus que les triades. On n’a plus le droit de rien nommer, le monde de Soros est un grand flou.
 

A monde sans frontière, mots sans origine ethnique ni religieuse

 
Pourquoi ? « Parce qu’aujourd’hui ces mots ne sont plus neutres ». Imparable. A force de dire les choses, on stigmatise les gens. C’est ainsi par exemple que Carta di Roma déconseille fortement l’emploi du mot « clandestini ». Dire que des immigrés sont clandestins, c’est reconnaître qu’ils transgressent la loi, en faire des délinquants. Ils le sont ? Oui, dans un monde avec frontières, pas dans le monde sans frontières que promeut le bon Monsieur Soros. De même serait-il du plus mauvais goût de parler d’« extrémistes islamistes ». Il vaut mieux parler d’extrémistes tout court, sans précision d’appartenance religieuse.
 

L’association financée par Soros en Italie : un prototype du contrôle de la presse

 
Pour deux raisons. La première est que le mot extrémistes sans adjectif imprime mieux dans les cerveaux le fait capital que l’ennemi de la démocratie est l’extrémisme, sous entendu le refus de l’autre, sous entendu le racisme et le fascisme. La deuxième est que rappeler qu’il y a un extrémisme musulman revient à dénigrer tous les musulmans par un amalgame insupportable.
 
Financée par l’Open society institute, Carta di Roma a publié ainsi en toute ouverture d’esprit un petit abécédaire des mots à proscrire. A terme, son ambition est plus vaste. Sur son site, elle avoue pour objectif un « Code de bonne conduite des journalistes sur l’immigration ».
 

Il s’agit d’interdire tout ce qui s’oppose à l’immigration

 
En attendant, elle offre un point de référence « à tous ceux qui travaillent sur la question des minorités avec les médias : journalistes, associations, militants qui s’occupent de promouvoir et soutenir les droits des demandeurs d’asile, des refugiés, des minorités et des migrants dans leur rapport avec les médias ». Il s’agit donc officiellement de faire la police de la pensée en matière d’immigration au profit des lobbies immigrationnistes.
 
Ceux qui pourraient penser que Carta di Roma se bat pour la précision du vocabulaire seront déçus : l’expression « Muslim ban », interdiction des musulmans, pour décrire le décret Trump visant à limiter l’immigration, a trouvé grâce à ses yeux, malgré son imprécision manifeste. Allez y comprendre quelque chose !
 

Pauline Mille