Il ne suffit pas d’être un bon jeune homme plein d’allant : Matteo Renzi, le sémillant premier ministre Italien n’a pas empêché l’économie de son pays d’entrer officiellement en récession, avec un taux de croissance négatif (- 0,2  ;%) pour le deuxième trimestre consécutif. Les trois principaux secteurs d’activité, agriculture, industrie et services, ont tout trois reculé au deuxième trimestre 2014. Le ministre de l’économie Pier Carlo Padoan maintient pourtant l’objectif d’un déficit budgétaire inférieur à 3 % pour 2014 et 2015. Cela paraît peu réaliste, puisque Renzi comptait sur la croissance non seulement pour réduire la dette et combattre le chômage, mais aussi pour boucler son budget.