Payé avec l’argent du contribuable (mondial), un jeu d’endoctrinement vient d’être diffusé par l’ONU pour répandre la bonne parole des Nations unies sur les Objectifs du développement durable – ces 17 « ODD » qui sont censés préparés un monde plus juste, plus égalitaire, sans pauvreté et sans faim d’ici à 2030. Nous avons déjà eu l’occasion sur RITV de montrer le caractère fondamentalement socialiste et totalitaire des mesures proposées. Non moins clairement, ses objectifs onusiens sont au service de l’idéologie du genre à travers son cache-sexe, l’égalité de genre, et de la culture de mort dans son ensemble puisqu’ils visent à la généralisation du recours aux contraceptifs « modernes ». La nouveauté de GoGoals c’est donc l’idée de faire jouer les enfants de huit à dix ans à un jeu de plateau du type jeu de l’oie où la progression édictée par les bonnes réponses à des questions sur les 17 objectifs du développement durable. Les cartes de questions-réponses tout comme le plateau de jeu sont téléchargeables en plusieurs langues et notamment en français (fautes d’orthographe et inélégances comprises) : l’orientation des réponses proposées sous le mode du QCM est donc visible de tous. Et cela vaut le détour, hélas.
GoGoals, le jeu d’endoctrinement des enfants pour les Objectifs du développement durable
L’objectif 10, qui vise la réduction des inégalités, suscite par exemple cette affirmation avec trois suites possibles :
« Pour lutter contre la pauvreté le mieux est de :
« a. Continuer sa vie et ignorer le problème
« b. Partager plus équitablement les richesses du monde
« c. Empêcher les étrangers de venir dans notre pays. »
Il va sans dire que la réponse b) et celle qui permet d’avancer dans le jeu. Mais comme l’observe Alex Newman de Freedom Project, les pays qui appliquent cette recette miracle à leur niveau ne sont pas précisément ceux dont les habitants sont les plus riches : voyez Cuba, la Corée du Nord, le Zimbabwe. En revanche, il n’est pas nécessaire d’avoir d’énormes ressources naturelles, mais simplement de la liberté économique pour compter parmi les pays les plus riches dont les habitants jouissent dans l’ensemble de revenus confortables : la Suisse, Singapour, le Luxembourg… C’est du marxisme global, commente Newman.
Le site propose de découvrir l’ensemble des ODD dans leur rédaction officielle : cette partie-là de l’affaire est destinée aux parents, enseignants et autres adultes se chargeront de diriger le jeu : la présence d’un adulte est indispensable en effet puisque les cartes-questions à imprimer comportent les réponses en gras. L’idée est sans doute aussi d’appuyer les réponses à chaque tour de jeu par un petit laïus bien senti.
Entre prêchi-prêcha écologique, réponses évidemment absurdes qui témoignent d’un véritable mépris des enfants et directives politiquement très orientées, les cartes-questions visent clairement à dicter le politiquement correct. C’est si vrai que le programme de développement de l’ONU, le PNUD, recommande l’utilisation de ce type de jeux pour « faciliter le changement des comportements ».
Les ODD de l’ONU à la portée des enfants
Il n’est évidemment pas question de remettre en cause la validité des ODD : on ne raisonne pas sur leur véracité ou l’opportunité de leur mise en œuvre, on explique aux enfants du primaire la morale obligatoire (maçonnique et laïque) qui les accompagne.
Comme en général, la nullité des réponses fausses est évidente, l’enfant a d’ailleurs toutes les chances de choisir la bonne et donc de se sentir valorisé dans l’exacte mesure où il correspond aux exigences de la pensée unique.
Voyez cette question de la catégorie 2, « Faim zéro » :
« Est-ce qu’on produit assez de nourriture pour nourrir tout le monde ? »
Et les réponses :
« a. Non, parce que j’ai faim tout le temps
« b. Assez de nourriture saine et produite, mais pas assez de desserts et de boissons sucrées
« c. Il y a assez de nourriture, mais tout le monde n’a pas les moyens de l’acheter »
Pas besoin de faire un dessin.
De même pour l’ODD 6 – » Eau propre et assainissement », à la question « Comment utiliser moins d’eau ? », les réponses proposées ne laissent pas de place au doute :
« a. Il y a suffisamment d’eau là où j’habite donc je peux en utiliser autant que je veux
« b. En prenant de courtes douches plutôt que des bains
« c. En buvant des sodas plutôt que de l’eau. »
Sur les sodas, les auteurs du jeu font d’ailleurs une véritable fixette, comme si c’était le problème numéro un du monde contemporain.
Le réchauffement climatique, un dogme que l’ONU impose aux enfants en ridiculisant les sceptiques
L’endoctrinement en matière de « réchauffement climatique » est tout aussi présent ; en voici un seul exemple sous forme d’affirmations péremptoires : une seule « correcte »…
« a. Le climat ne se réchauffe pas, la preuve, il faisait très froid l’hiver dernier
« b. Il y a encore de la banquise et de la neige en hiver, donc le réchauffement climatique n’existe pas
« c. Le réchauffement climatique est en cours et va engendrer plus d’inondations et de grosses tempêtes. »
Réponse c : interdit d’en douter. Et tout ou presque est de la même eau.
Le jeu s’appelle GoGoals, nous vous l’avions dit. C’est quasiment un aveu… Gogol n’est pas loin !